- Au total, 266 participants (13,7 %) de la cohorte ont été positifs au SRAS-CoV-2.
- Parmi eux, 55 (20,7 %) ont dû être hospitalisés.
- Chez certains, les sympômes ont persisté jusqu’à 48 jours après l’infection.
Selon une nouvelle étude publiée dans le JAMA, les personnes qui ressentent moins l’amertume sont plus susceptibles de contracter la Covid-19 et d’en faire une forme grave. "Quelle est l'association entre le phénotype du récepteur du goût amer et l’infection par le SRAS-CoV-2 ?", se sont demandés en préambule les auteurs de cette recherche originale.
Une protection immunitaire renforcée
Dans cet essai portant sur 1935 adultes, 266 ont été testés positifs au SRAS-CoV-2. Après analyse, ceux qui ne ressentaient pas ou très peu le goût amer des aliments étaient significativement plus susceptibles d'être testés positifs au SRAS-CoV-2, d'être hospitalisés et de souffrir des symptômes sur une longue durée. À l'inverse, ceux ressentaient intensément l’amertume ne représentaient que 5,6 % des patients de la cohorte infectés par le SRAS-CoV-2, ce qui suggère une protection immunitaire innée renforcée chez ce type de profil.
Indicateur de l'évolution clinique de la Covid-19
"Cette étude suggère que les variantes alléliques des récepteurs du goût amer sont associées à l'aptitude immunitaire innée vis-à-vis du SRAS-CoV-2 et peuvent être utilisées pour établir une corrélation avec l'évolution clinique et le pronostic de la Covid-19", concluent les auteurs de la recherche.