- En amont du concert, chaque participant, âgé de 18 à 45 ans, a été testé négatif à un test antigénique 72 heures avant.
- Les résultats de l'expérience sont attendus pour la fin juin.
- Le Conseil Constitutionnel a validé le pass sanitaire qui doit encadrer la sortie progressive de l'état d'urgence sanitaire.
La préparation d’un retour à la “vie d’avant” s’accélère. En vue d’une réouverture prochaine des salles de concert, l’Accor Hotel Arena de Bercy a accueilli ce samedi un show du groupe Indochine et du DJ Etienne de Crécy devant 5 000 personnes. L’objectif était d’étudier si l’organisation d’un tel évènement pouvait se faire sans risque sanitaire.
Des résultats fin juin
En amont, chaque participant, âgé de 18 à 45 ans, a été testé négatif à un test antigénique. Ces tests ont dû être effectués entre mercredi et vendredi, alors que le concert s’est tenu samedi. Tous les participants ont également été invités à se soumettre à un test salivaire le jour de l’évènement, puis un autre sept jours plus tard. Dans la salle, il n’y avait pas de distanciation physique entre les spectateurs mais le masque était obligatoire. Les résultats de l’expérience sont attendus fin juin. Ce concert-test a aussi pour but de tester l'inclusion du test négatif dans l'application Tousanticovid, préfigurant le pass sanitaire.
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— Aurore Bergé (@auroreberge) May 29, 2021
Le pass sanitaire validé par le Conseil Constitutionnel
Ce lundi, l’utilisation du pass sanitaire a été validée par le Conseil constitutionnel. Ce pass est prévu pour encadrer la sortie progressive de l'état d'urgence sanitaire, notamment pour la tenue d’évènements réunissant plus de 1 000 personnes. Le sésame permettra d’attester, grâce à un QR code, que l’on a reçu les deux doses de vaccin, que l’on a un test négatif de dépistage du virus ou encore d'une attestation de rétablissement après une contamination.
Pour les Sages, la mise en place de ce pass n’octroie pas de pouvoir trop important au gouvernement comme l’ont suggéré certains députés qui ont saisi le Conseil Constitutionnel. “En réservant l'application des dispositions contestées aux cas de grands rassemblements de personnes, le législateur, qui n'avait pas à déterminer un seuil minimal chiffré, n'a pas méconnu l'étendue de sa compétence”, a conclu le Conseil.
Le Conseil Constitutionnel a cependant émis une réserve. Celle-ci concerne l'intégration au système national des données de santé des données recueillies dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, notamment l’application Tousanticovid. Pour garantir le droit à la vie privée, les Sages estiment qu’il faut en exclure les coordonnées de contact téléphonique ou électronique des intéressés du système national des données de santé.