- Royaume-Uni, Bangladesh, Portugal, Australie... De nombreux pays remettent en place des restrictions sanitaires pour faire face au variant delta.
- En Australie, après avoir décrété, vendredi 25 juin, le confinement de quatre quartiers du centre de Sydney, les autorités ont décidé d'élargir, pour deux semaines, la mesure à l'ensemble de la métropole.
A l’heure où de nombreux pays réinstaurent des restrictions sanitaires face à la progression du variant Delta, une nouvelle enquête publiée par Santé Publique France a évalué l’impact du premier confinement sur les enfants et les femmes enceintes résidant à Paris.
Un impact négatif sur la santé des enfants selon 25% des parents
"L’objectif de cette analyse est de décrire l’impact du premier confinement sur quelques indicateurs de la santé des femmes enceintes et des enfants à partir d’enquêtes réalisées dans le service de PMI et dans les crèches municipales, ou établissements d’accueil de la petite enfance (EAPE)", précisent les chercheurs en préambule.
Résultat : les familles de l’enquête EAPE ont vécu le premier confinement dans de meilleures conditions (logements plus spacieux, présence du conjoint plus fréquente) que celles de l’enquête PMI. Au moins 20% des parents de l’EEAPE et 25% des parents de l’EPMI ont déclaré un impact négatif du premier confinement sur les indicateurs étudiés de la santé des enfants. Dans l’EPMI, la fréquence de certains indicateurs négatifs était plus élevée pour les familles en logement très social, comme par exemple l’apparition de troubles du sommeil ou de difficultés dans la relation avec l’enfant. Au contraire, dans l’EEAPE, la fréquence de certains d’entre eux était plus faible pour les familles en dehors de leur logement habituel.
68,8% des femmes "particulièrement inquiètes"
Parmi les femmes enceintes, 68,8% ont déclaré avoir été "particulièrement inquiètes" pendant cette période, et des prestations de santé ont été annulées pour 29,5% d’entre elles. "
"Le premier confinement a eu un impact globalement négatif sur la santé du public accueilli en PMI et dans les crèches municipales à Paris", analysent les auteurs. "Cependant, cet impact semble différent selon les conditions dans lesquelles le confinement a été vécu", concluent-ils.