- La fracture du pénis doit être prise en charge rapidement pour ne pas provoquer de séquelles irréversibles
- le risque de subir une telle blessure serait de 1 sur 175 000
- Le risque de subir une telle blessure serait de 1 sur 175 000
Ames sensibles, s’abstenir ! Le British Medical Journal Case Reports a rapporté le cas inédit d’un homme de 40 ans s’étant fracturé le pénis de haut en bas. Jusqu’ici, les fractures du pénis n’avaient été constatées que de gauche à droite ou de droite à gauche.
Six mois d’abstinence
Le malheureux s’est présenté aux urgences en se plaignant que son pénis s'était "coincé contre le périnée de sa partenaire" lors d’un rapport sexuel, sans pour autant ressentir le claquement qu’engendre normalement une fracture de la verge. Après une IRM, les médecins ont constaté que la tunica albuginea du patient, soit la gaine caoutchouteuse qui maintient le tissu spongieux du pénis, ne s’était pas fendue horizontalement mais verticalement. Du jamais vu !
Les chirurgiens ont rapidement opéré le patient. Après six mois d’abstinence, ce dernier a pu à nouveau avoir des rapports sexuels avec la même qualité d’érection qu’avant sa blessure, et l’apparence de son sexe, qui ressemblait à une aubergine, est redevenue tout à fait normale.
Attention à la levrette
88,5% des fractures du pénis surviennent lors de rapports sexuels, en particulier lors de la position de "la levrette". La fréquence relativement rare de ce genre de blessure augmente chez les hommes de 40 ans et plus. Selon Santé Publique France, la proportion annuelle de risque de subir une telle mésaventure est de 1 sur 175 000.
Une fracture du pénis se manifeste par une sensation de "claquement" pendant un rapport sexuel. Suite au traumatisme, le pénis gonfle et paraît cassé en deux. Si ces symptômes se manifestent, il faut se rendre au plus vite aux urgences. En effet, un patient qui n’est pas opéré dans les 24 heures peut souffrir de séquelles irréversibles (problèmes d’érection, défiguration esthétique du sexe).
