Actuellement, les scientifiques estiment que la durée de protection du vaccin est d’environ 6 mois après la deuxième dose. Mais une étude publiée dans la revue Nutrients estime que certains aliments et boissons pourraient prolonger cette immunité.
Les légumes tout d’abord : en consommer beaucoup réduirait de 12% le risque d’être testé positif au coronavirus. Ensuite, boire deux tasses de café par jour auraient quasiment les mêmes vertus, à hauteur de 10%. Les chercheurs ont aussi observé cette réduction du risque avec le thé, le poisson gras et les fruits. "La nutrition d'une personne a un impact sur l'immunité et le système immunitaire joue un rôle clé dans la sensibilité et la réponse d'un individu aux maladies infectieuses, y compris la Covid-19", explique Marilyn Cornelis, une auteure de l’étude.
Les antioxydants protègent les cellules de l’organisme
"Il y a la caféine, mais le café est également composé de dizaines d'autres composés qui pourraient potentiellement expliquer les associations protectrices observées", poursuit Marilyn Cornelis. Le café tout comme le thé contiennent des antioxydants, c’est-à-dire des micronutriments qui aident à protéger les cellules de l'organisme. Ils sont aussi présents dans beaucoup de fruits et de légumes comme les nectarines, les concombres, les tomates, etc. C’est l’une des raisons pour laquelle les médecins et les nutritionnistes recommandent un régime alimentaire varié et équilibré à leurs patients.
D’autre part, les fruits et les légumes contiennent des fibres alimentaires qui sont essentielles pour notre santé : elles favorisent la croissance des bonnes bactéries intestinales, aident à la gestion du poids, contribuent à une bonne digestion, limitent le mauvais cholestérol sanguin, etc. Selon le site internet du Vidal, un ouvrage médical français à destination des professionnels de santé, les apports quotidiens recommandés pour un bon transit intestinal sont entre 30 et 45 g de fibres. Un bon moyen d’y arriver est de manger au moins cinq fruits et légumes par jour.
Une étude menée auprès de 38 000 participants
Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont étudié les données de près de 38 000 personnes âgées de 40 à 70 ans issues de l'étude Biobank menée entre 2006 et 2010. Ces mêmes participants ont réalisé des tests au coronavirus entre mars et novembre 2020. 17% d’entre eux ont été testés positifs à la Covid-19.