- Si on considère la population générale âgée de 18 à 65 ans sur une année, 15 % des individus présenteront un trouble anxieux au cours de cette année (prévalence sur un an).
- Les troubles anxieux concernent en majorité les femmes, puisqu’on compte environ 1,5 à 2 femmes atteintes pour un homme.
Une étude vient de démontrer comment un cœur qui s'emballe suite à une émotion forte peut conduire à prendre de mauvaises décisions.
Circuits décisionnels
Afin de comprendre comment les états psychologiques intenses influencent le cerveau, des scientifiques de la Icahn School of Medicine at Mount Sinai ont analysé les données d'une recherche antérieure menée sur des singes. Ils ont alors découvert que deux des centres de décision du cerveau contiennent des neurones qui régulent exclusivement la dynamique interne du corps.
"Notre analyse indique que les circuits décisionnels du cerveau peuvent être câblés pour surveiller et intégrer en permanence ce qui se passe à l'intérieur du corps. C'est pourquoi des changements dans notre cerveau peuvent modifier la façon dont ces circuits fonctionnent", a déclaré Peter Rudebeck, auteur principal de l'étude publiée dans PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences). "Nous espérons que ces résultats aideront les chercheurs à mieux comprendre les zones du cerveau et les processus cellulaires fondamentaux qui sous-tendent plusieurs troubles psychiatriques", comme par exemple le trouble anxieux généralisé, poursuit-il.
Une courbe en U
Son équipe a en outre confirmé que les relations entre l'éveil et la prise de décision interfèrent entre elles comme dans une "courbe en U". En résumé, un petit peu d'excitation, comme celle que l'on ressent après une tasse de café, peut produire des performances optimales. Mais un niveau d'éveil trop élevé ou trop faible augmente les risques que le cerveau prenne des décisions trop lentes ou mal appropriées.