Décrite dans les années 90, l'hypersensibilité concernerait environ un tiers de l'humanité (1). Avec leur tendance à être particulièrement réactifs à leurs sensations corporelles ou aux émotions et à traiter en profondeur les informations qu'ils reçoivent, ils sont empathiques et intuitifs, des atouts utiles dans un environnement favorable.
Reconnaître son hypersensibilité
L'hypersensibilité n'est pas une maladie mais un fonctionnement psychologique qui se traduit par un trop-plein émotionnel hypersensible à l'environnement et aux sensations corporelles. C'est pourquoi certains ont tendance à se protéger en se créant une carapace ou une personnalité de façade, voire même en s'isolant des autres.
Savoir reconnaître son hypersensibilité permet donc de mieux comprendre son propre fonctionnement pour utiliser ses points forts comme la curiosité, l'intuition ou l’empathie. Le rôle de l'environnement est aussi très important, un hypersensible s'épanouira plus facilement dans un environnement bienveillant et favorable.
Apprendre à se créer de l'espace
Puisque chez les hypersensibles les émotions et les sensations sont vécues de façon beaucoup plus fortes, ils ont tendance à fatiguer et saturer plus rapidement. Savoir reconnaître les signes avant-coureurs d'un mal-être ou d'un épuisement sont donc la clé pour limiter les stimulations et se ressourcer.
L'hypersensible a besoin de se créer un espace de sécurité et un environnement bienveillant au sein duquel il s'épanouit et se sent apaisé. Au quotidien, il est d'autant plus important de faire des pauses régulièrement, d'aller marcher, écouter de la musique relaxante, faire de la méditation, ou des activités manuelles et physiques qui apportent de la détente.
En savoir plus : "Suis-je hypersensible ? Enquête sur un pouvoir méconnu", de Fabrice Midal, éditions Flammarion.