Alors que près de 12 millions d’élèves ont repris l’école, Le Parisien révèle que, selon le protocole sanitaire mis en place pour lutter contre la Covid-19, le traitement entre parents vaccinés et non-vaccinés varie en cas de contamination de l’enfant.
Les parents non vaccinés peuvent être déclarés "cas contact"
En effet, si son enfant est malade, mieux vaut, à l’heure actuelle, ne pas être vacciné. Comme au mois de juin, les mesures gouvernementales exigent qu’un cas de Covid-19 dans une classe en primaire entraîne sa fermeture, et qu’au collège et au lycée, seuls les élèves cas contact qui ne sont pas vaccinés doivent s’isoler une semaine et suivre les cours à distance.
En cas d’isolement de l’enfant, les parents non vaccinés peuvent être déclarés "cas contact" et rester avec lui pendant les sept jours requis, en touchant 90 % de leur rémunération brute sans délai de carence (voire 100 % selon les conventions collectives).
Des solutions moins avantageuses pour les parents vaccinés
Pour les parents vaccinés, la situation est beaucoup moins avantageuse, puisqu’ils ne sont plus considérés comme cas contact par la Sécurité sociale depuis une décision du ministère de la Santé fin juillet. Les parents vaccinés ne peuvent alors que demander à leur employeur de bénéficier du régime de chômage partiel, qui ne sera indemnisé qu’à hauteur de 70 % de leur salaire brut. Beaucoup moins donc que les parents non vaccinés, sachant qu’en plus, l’employeur peut refuser son accord. Reste alors la possibilité de prendre un congé "enfant malade" (rare en dehors des grandes entreprises), des congés, des RTT ou faire du télétravail.
"Le gouvernement devrait corriger cette inégalité dans les plus brefs délais", annoncent nos confrères du Point, ce que nous a confirmé l'Assurance Maladie.