- 85 des hommes entre 60 et 69 ans restent sexuellement actifs, selon une enquête réalisée en Grande-Bretagne
- La sexualité des séniors est un facteur de bien-être et de bonne santé
Les séniors aiment toujours le sexe, et c'est une bonne nouvelle ! Une enquête menée par des chercheurs de l'University College de Londres et rapportée par la revue The Conversation et son partenaire 20Minutes montre que 85% des hommes âgés de 60 à 69 ans sont toujours sexuellement actifs, une proportion que ne descend que jusqu'à 60% pour la tranche d'âge 70-79 ans. Et en ce qui concerne les femmes, la revu cite des études américaines montrant des niveaux d'activité sexuelle comparable à ceux issus de l'enquête "masculine" britannique.
Des bienfaits sur la santé physique et mentale
Les auteurs de l'article publié dans The Conversation (Lee Smith, maître de conférence en activité physique et santé publique; Daragh McDermott, directeur de l'Ecole de psychologie et sciences du sport; Sarah Jackson, chercheuse en psychologie à l'University College de Londres) évoquent des travaux récents qui montrent les bienfaits sur la santé physique et mentale de séniors de l'entretien d'une vie sexuelle active. "Nous nous sommes intéressés à la vie sexuelle de 2 577 hommes et de 3 195 femmes âgés de 50 ans et plus et nous avons découvert que les hommes et les femmes qui signalaient une diminution de la fréquence de leurs rapports sexuels se déclaraient en moins bonne santé, les hommes étant davantage touchés par le cancer ou les maladies coronariennes", soulignent-ils.
Source de bien-être
A l'inverse, les mêmes travaux ont montré que "les adultes plus âgés apprécient davantage l'existence lorsqu'ils sont sexuellement actifs". Un constat qui s'appuie sur une réalité : les pratiques sexuelles sont source de bien-être, notamment grâce à la production d'endorphines qui régulent l'humeur et favorisent l'activation du système immunitaire.
"Nos travaux montrent que les séniors ne sont pas exempts de désir sexuel et qu'il pourrait être intéressant de mettre en avant k'intérêt de garder une vie sexuelle active", soulignent les auteurs de l'article en épinglant des médecins qui, selon eux, "lorsqu'il s'agit d'aborder ces questions, préfèrent la politique de l'autruche et évitent le sujet".