La thrombolyse est "un traitement administré par voie intraveineuse destiné à dissoudre le caillot qui bouche l’artère du cerveau et cause l’AVC ischémique", explique le Dauphiné. Pour limiter au maximum les séquelles de l’AVC, il faut administrer la thrombolyse dans les 4h30 après le début des symptômes. L’opération peut se pratiquer dans une Unité Neuro-Vasculaire (UNV) ou dans un service de réanimation ou d’urgence.
Réagir rapidement
Suite à un AVC, "chaque minute perdue cause la destruction d’environ 2 millions de neurones", explique l’AP-HP. Appliquée dans les délais, "la thrombolyse diminue le risque de survenue d’un handicap sévère suite à l’AVC d’environ 30%", chiffre l’hôpital.
Pour permettre de réaliser la thrombolyse rapidement, il est important de reconnaître les symptômes de l’AVC et d’appeler immédiatement le 15. L’Accident Vasculaire Cérébral se manifeste soudainement par :
- une déformation de la bouche (ex : lorsque la personne sourit le sourire n’est pas symétrique).
- une faiblesse d’un côté du corps, bras ou jambe (ex : lorsqu’on demande à la personne de lever les deux bras devant elle, l’un des bras ne peut être levé ou rester en hauteur, il retombe).
- des troubles de la parole (ex : lorsqu’on demande à la personne de répéter une phrase, elle a des difficultés à parler ou à comprendre.)
Quelles peuvent être les séquelles d'un AVC ?
Selon une étude publiée par l'Institut National de Veille Sanitaire (INVS), les séquelles d’un AVC sont surtout des troubles de l'équilibre et de la mémoire (42 % des personnes qui restent handicapées environ), des atteintes motrices d'un ou de plusieurs membres (37,2 %), des troubles du langage ou de l'articulation (33,9 %), des troubles visuels (23,1 %), des troubles sensitifs (19,6 %), de l'incontinence urinaire (16,5 %) et des troubles de la déglutition (13,3 %).