Santé publique France a formulé avec l’appui de professionnels de santé et de la petite enfance de nouvelles recommandations alimentaires pour les parents d’enfants âgés de moins de 3 ans. "Elles ont fait l’objet de plusieurs études auprès de parents et de professionnels de la santé, afin de s’assurer de leur compréhension et accessibilité", précisent les experts en santé publique.
8 recommandations
Voici ce qu’ils recommandent :
- possibilité d’introduire tous les groupes d’aliments, y compris les aliments réputés allergènes, dès le début de la diversification, c’est-à-dire entre 4 et 6 mois.
- Introduire de nouvelles textures à partir de 6-8 mois (environ 2 mois après le début de la diversification).
- Ne pas hésiter à proposer un aliment jusqu’à 10 fois, un bébé peut avoir besoin de temps pour l’apprécier.
- Ajouter systématiquement des matières grasses dans les préparations maison ou dans celles du commerce qui n’en contiennent pas.
- Introduire les produits sucrés à l’âge le plus tardif possible et de manière limitée.
- Faire confiance à l’appétit de l’enfant et être attentif aux signes de rassasiement.
- Ne pas forcer un enfant à manger.
- Etre attentif à l’environnement du repas, en évitant notamment la présence d’écrans.
Un impact sur le long terme
La diversification alimentaire est une étape fondatrice de la vie de l’enfant. "En effet, les pratiques éducatives des parents, des proches et plus largement de l’entourage social vont contribuer à l’acceptation par l’enfant de nouveaux aliments pendant la période de diversification et vont avoir une influence sur sa manière de s’alimenter sur le long terme", explique Santé Publique France. "L’écoute et l’observation de l’enfant pour adapter l’alimentation à son évolution sont primordiales", conclut l’agence de santé.