- En France, la dermatite atopique atteint 3,6% de la population et représente la seconde maladie cutanée la plus fréquente.
- La dermatite atopique est deux fois plus fréquente chez les femmes (femmes : 65,2% / hommes : 34,8%) et tend à diminuer avec l’âge.
D’après l’enquête The Atopic Dermatitis Patient Satisfaction and Unmet Need Survey réalisée pour Eli Lilly, plus d’un tiers des personnes interrogées luttent quotidiennement pour faire face à l’impact de leurs symptômes sur leur santé psychologique et leur vie quotidienne. En effet, 37% d’entre elles déclarent souffrir de troubles du sommeil, 36% rencontrent des difficultés à accomplir leurs tâches quotidiennes, 26% indiquent que la maladie impacte négativement leur vie intime et 26% souffrent de dépression.
"Le sommeil est fortement perturbé"
"Lors de crises intenses, le sommeil est fortement perturbé par les démangeaisons. Pour ma part, ces démangeaisons sont situées au niveau du visage, du dos, des avant-bras, du cou, du cuir chevelu, des jambes et parfois même des parties intimes. Malgré les traitements locaux, les antihistaminiques et parfois même les somnifères, rien n’y fait ! Le réveil est douloureux par des plaies suintantes, à vif", raconte Pauline, 34 ans, membre de l’Association Française de l’Eczéma.
Quels objectifs de traitement ?
Environ 75% des participants indiquent également ne jamais avoir eu de discussion approfondie avec un professionnel de santé sur leurs objectifs de traitement. Chez les répondants, les objectifs les plus importants étaient l’absence de démangeaisons (86%), l’amélioration rapide de la qualité de peau (84%) et la reprise du contrôle de la maladie (82%).
La dermatite atopique, également appelée eczéma atopique, est une maladie inflammatoire chronique qui peut se manifester par une sécheresse de la peau, d’intenses démangeaisons et des lésions cutanées récurrentes pouvant aller jusqu’à des surinfections.