Aujourd'hui mercredi 15 septembre, cela fait trois ans que la téléconsultation est remboursée par la Sécurité sociale. A cette occasion, la plateforme de téléconsultation Qare revient sur l’évolution de cette pratique.
Premier enseignement ; "la pratique de la téléconsultation est entrée dans les mœurs en 3 ans", constate l’entreprise. A l’échelle de Qare, le volume d’activité a été multiplié par 100 en 3 ans, passant de 100 000 téléconsultations réalisées à ses débuts à plus d’un million. Aujourd’hui, le nombre de téléconsultations mensuelles est 15 fois supérieur à celui de 2019.
"La téléconsultation de spécialité en santé mentale est la grande gagnante"
Deuxième évolution notoire : "la téléconsultation de spécialité en santé mentale est la grande gagnante de ces 3 dernières années", constate la plateforme. Les psychiatres sont ainsi les médecins qui ont le plus adopté la téléconsultation, qui représente aujourd’hui 12% de leur pratique en libéral. Sur Qare, depuis 3 ans, les téléconsultations en santé mentale ont été multipliées par près de 40 et représentent 13% des téléconsultations globales.
Enfin, "les usages de la téléconsultation se sont massifiés dans toutes les tranches d’âges de la population", constate Qare. Alors que les téléconsultations étaient majoritairement réalisées par les 26-50 ans en 2019, les parts des plus de 50 ans et des moins de 18 ans sont celles qui ont le plus progressé en 3 ans.
Le parcours de soins doit être respecté
Afin de garantir une prise en charge de qualité, rappelons qu’il est nécessaire que le médecin dit "médecin téléconsultant" vous connaisse, ce qui implique que vous ayez eu au moins une consultation physique avec lui (cabinet, domicile patient ou établissement de santé) au cours des 12 derniers mois précédant la téléconsultation.
"Dans ce même objectif, la téléconsultation s’inscrit dans le respect du parcours de soins coordonné, ce qui suppose vous ayez été orienté initialement par votre médecin traitant vers le médecin téléconsultant (si celui-ci n’est pas le médecin téléconsultant)", précise l’Assurance maladie.