- Avant 2017, les ex-malades devaient surpayer les assurances de leurs prêts bancaires jusqu’à 20 ans après la fin de leurs traitements.
- Le " droit à l'oubli " permet désormais de ne plus déclarer sa maladie passé un délai de 10 ans (5 ans pour les jeunes malades).
A l’occasion de son anniversaire, RoseUp a interrogé, avec le soutien de l’Institut Viavoice, les Français sur l’évolution de leur perception du cancer du sein et de sa prise en charge durant la dernière décennie.
Un Français sur trois (35%) connait le droit à l’oubli
67% des Français pensent qu’en 10 ans, le cancer est devenu de moins en moins tabou, et 35% jugent que le cancer n’est plus du tout tabou aujourd’hui. Un Français sur trois (35%) connait le droit à l’oubli, et 37% estiment que la période de 10 ans est trop longue. Enfin, 68% des Français pensent que l’accompagnement des malades dans leur vie quotidienne est meilleur qu’il y a 10 ans.
Le dépistage est essentiel
En France, chaque année, 58 500 personnes (dont 1 % d'hommes) développent un cancer du sein, et 12 100 en décèdent. Ainsi, en 2021, 1 femme sur 8 risque d'être touchée. "Pour lutter contre ce fléau, le dépistage et le diagnostic précoce sont essentiels : un rendez-vous de dépistage annulé ou une mammographie décalée, c'est risquer un diagnostic et une prise en charge trop tardifs, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques. Pourtant, détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90 % des cas !", rappelle la Ligue contre le cancer.