• CONTACT

QUESTION D'ACTU

Psychiatrie

Santé mentale : piquer des crises de colère régulièrement n'est pas bon signe

Vous avez souvent envie de tout casser ? Attention, cela peut-être le signe d'une fragilisation de votre santé mentale. 

Santé mentale : piquer des crises de colère régulièrement n'est pas bon signe AaronAmat / istock.




L'ESSENTIEL
  • 19 % des Français souffrent d'un état dépressif.
  • 21 % des Français souffrent d'un état anxieux.
  • 8,5 % des Français ont eu des pensées suicidaires au cours de l'année.

Chez les adultes, les explosions de rage fréquentes peuvent être le signe d’une prochaine dégradation de la santé mentale. Cette association vient d’être démontrée dans une nouvelle étude du JAMA.

Pour y parvenir, les chercheurs ont étudié des militaires. L’évolution mentale de 38 507 nouveaux soldats a été analysée avant et après leur engagement. Les scientifiques ont alors constaté que l’expression de fortes crises de colère avant l'engagement dans l’armée était significativement associée à l'apparition, après quelques temps de service, de divers problèmes psychiatriques : dépression majeure, trouble anxieux généralisé, trouble panique généralisé et idées suicidaires.

Un outil d'évaluation du risque psychiatrique

Ces associations s'expliquent en partie par la comorbidité psychiatrique ; toutefois, les crises de colère étaient liées de façon indépendante à l'apparition d'un trouble anxieux généralisé et d'idées suicidaires.

"Les résultats de cette étude indiquent que des antécédents de crises de colère peuvent être associés à un risque élevé de développer un trouble anxieux généralisé, un trouble panique généralisé et des idées suicidaires après l'enrôlement", concluent les scientifiques. "La détection des explosions de rages récurrentes pourrait faciliter l'évaluation du risque psychiatrique chez les nouveaux soldats".

Vous aimez cet article ? Abonnez-vous à la newsletter !

EN DIRECT

LES MALADIES

J'AI MAL

Bras et mains Bras et mains Tête et cou Torse et haut du dos Jambes et pied

SYMPTÔMES