- En 2019, 753 000 bébés sont nés en France, soit 6 000 naissances de moins qu'en 2018 (– 0,7 %).
- Le nombre de naissances baisse chaque année depuis cinq ans dans le pays.
L’ANSM a lancé une campagne d'information sur le bon usage des médicaments au cours de la grossesse. "La grossesse est une période particulière pendant laquelle les médicaments sont en général à éviter. Il peut toutefois y avoir des exceptions, notamment en cas de maladie chronique ou si des médicaments sont prescrits dans le cadre de la grossesse", précise l’agence de santé en préambule.
Attention aux médicaments, même les plus courants
Certains médicaments, même parmi les plus courants, peuvent comporter des risques pour l’enfant à naître. C’est par exemple le cas des médicaments de la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène ou l’aspirine, qui ne doivent jamais être pris après le 5e mois de grossesse.
C’est pour cette raison que le conseil d’un professionnel de santé doit toujours être recherché avant de prendre un médicament, y compris ceux sans ordonnance, ceux issus d’une ancienne prescription, ainsi que ceux à base de plantes et les huiles essentielles.
Ne pas décider toute seule d'arrêter un traitement
Par ailleurs, "découvrir qu’elle est enceinte ne doit jamais amener la femme à décider d’arrêter d’elle-même son traitement ou de modifier les doses prescrites : elle pourrait perdre les bénéfices de son traitement ou voir réapparaitre ses symptômes, ce qui est susceptible de mettre en danger sa santé comme celle de son bébé", insistent les experts en santé publique. "Avant toute modification, elle doit demander un avis à son médecin, son pharmacien, sa sage-femme", ajoutent-ils.
L’ANSM conseille également de bien préparer sa grossesse avec son médecin ou sa sage-femme et d’informer de sa grossesse tous les professionnels de santé consultés (même les dentistes par exemple).