Si le fameux « dossier médical personnel » peine à sortir depuis 2004, il ne faut pas croire que les blousses blanches échappent à l’engouement pour les tablettes numériques ou les smartphones. Au contraire, ces nouvelles technologies de communication se font une place sur les bureaux des médecins entre l'indispensable stéthoscope et le lecteur de la carte Vitale : 79 % des généralistes et 78 % des spécialistes possèderaient un smartphone, selon une enquête du Centre d’études sur les supports de l’information médicale (CESSIM). Et 47 % des généralistes et 57 % des spécialistes utiliseraient une tablette numérique. Des chiffres en progression constante depuis 3 ans.
Cet équipement est utilisé dans un but professionnel. Les médecins téléchargent des applications utiles à leur pratique quotidienne : 76 % d’entre eux ont une base de données sur les médicaments, 68 % un accès aux recommandations officielles, et 61 % des applications spécifiques à des pathologies comme le diabète ou l’hypertension.
Ils utilisent aussi leur tablette pour se former. 23 % des généralistes regardent des « cas pratiques » en vidéo. Le nombre de généralistes ayant installé un jeu interactif de formation a quasiment doublé entre 2012 et 2013, soit 20 % des praticiens selon le CESSIM.
Les praticiens ont également recours aux réseaux sociaux. 25 % des généralistes et 31 % des spécialistes se connectent à Facebook et à Twitter. Des chiffres qui ont doublé par rapport à l’année dernière. Ils sont aussi de plus en plus nombreux à participer à des forums sur Internet entre confrères ou avec des Sociétés savantes. Et ils commencent à se connecter à des forums grand public sur des sites d’information ou des sites d’association de patients.