- Pour qu’une étreinte soit réussie, elle doit durer entre cinq et dix secondes.
- La position des bras n'influe peu sur les bienfaits du câlin.
Les câlins sont importants pour notre bien-être. Cela commence dès les premiers mois de la vie puisqu’il a été montré que les étreintes maternelles jouent un rôle dans le niveau d’empathie que vont développer plus tard les jeunes enfants. Plus tard dans la vie, ces moments de douceur ont de nombreux bienfaits, allant d’une amélioration du sommeil et du système immunitaire jusqu’à réduire le stress et la dépression.
Évaluer comment un câlin peut affecter l’humeur
Une nouvelle étude, publiée le 2 novembre dans la revue Acta Psychologica, s’est intéressée à la question de savoir qu’est-ce qu’un bon câlin ? Car, s’il est bon pour la santé, le câlin doit être bien réalisé pour produire ses effets. “Les câlins sont l'un des types de contact affectif les plus courants rencontrés dans la vie de tous les jours, ajoutent les auteurs de l’étude. Cependant, on sait peu de choses sur les facteurs qui influencent l’évaluation et le comportement des câlins. Ici, nous avons cherché à évaluer comment différents câlins seraient évalués et s'ils peuvent affecter l'humeur.”
Selon les chercheurs, pour qu’une étreinte soit réussie, elle doit durer entre cinq et dix secondes. Les moments d’affection rapide, qui ne dépasse pas 5 secondes, n’ont pas semblé procurer de réels bienfaits à ceux qui les ont réalisés. Quant à la position des bras, peu importe précisent les scientifiques.
La position des bras importe peu
Pour cette recherche, les scientifiques ont réuni 48 volontaires à qui ils ont demandé de réaliser différents types de câlins. À chaque fois, ces derniers ont changé leur position, en plaçant un coup les bras sur une épaule, une autre fois dans le dos ou sous les épaules. Pendant toute la durée des expériences, les volontaires avaient les yeux bandés “pour éviter que les retours visuels n'influencent la perception tactile”, précisent les chercheurs.
Ces derniers ont ensuite fait un retour d’expérience, juste après l’étreinte puis trois et six minutes après le câlin. Ils ont rendu compte de leur humeur et quel point le contact était agréable, excitant et sous contrôle. Les résultats ont montré que le sentiment d’excitation était le plus fort immédiatement après l'étreinte, par rapport à trois minutes et six minutes après l'étreinte. Les bras, eux, n’ont pas semblé influer sur les émotions ressenties.