Notre cœur bat généralement entre 50 et 100 fois par minute. Lorsque les battements sont irréguliers, il s’agit d’artyhmie cardiaque. Cette pathologie peut avoir plusieurs causes : des lésions liées à une crise cardiaque, du diabète, le stress ou encore l’apnée du sommeil. Dans JAMA Cardiology, une équipe de recherche de l’université de Californie - San Diego montre que les origines du trouble ne sont pas toujours celles que l’on croit. Ils ont testé plusieurs hypothèses avec un groupe de volontaires pour le prouver.
Qu’est-ce que l’arythmie cardiaque ?
L’arythmie peut se manifester de plusieurs manières : elle peut ralentir ou accélérer le rythme cardiaque. Dans le premier cas, il s’agit de brachycardie, lorsque les battements cardiaques sont inférieurs à 60 par minute. À l’inverse, s’il y a plus de 100 battements du cœur par minute, c’est de la tachycardie. La fibrillation cardiaque est caractérisée par des contractions désordonnées. Ces différentes pathologies peuvent se manifester par un essoufflement, de la fatigue, des étourdissements, des palpitations ou des douleurs à la poitrine. Parfois, les personnes concernées ne ressentent aucun symptôme.
Quelles sont les facteurs déclencheurs supposés ?
450 personnes ont participé à cette recherche. Elles ont utilisé un appareil d'enregistrement d'électrocardiogramme ainsi qu'une application téléphonique pour noter les déclencheurs potentiels de leur arythmie : boire de l'alcool ou consommer de la caféine, dormir sur le côté gauche ou ne pas dormir suffisamment, manger un gros repas, une boisson fraîche ou s'en tenir à un régime particulier, faire de l'exercice ou toute autre chose qu'ils pensaient être impliquée dans leur arythmie. La caféine était perçue par les participants comme l’une des causes principales de l’arythmie, en réalité, les données montrent qu’il n’y a pas de lien entre les deux. Des recherches ont même montré que le café pouvait avoir un effet protecteur sur le rythme cardiaque.
Des troubles mortels
Selon les conclusions des auteurs, l’alcool est le seul déclencheur : lors de l’étude, la consommation de boissons alcoolisées était systématiquement associée à une dérégulation du rythme cardiaque. Ils rappellent que ces troubles cardio-vasculaires contribuent à plus de 150 000 décès chaque année aux États-Unis. Ce taux de mortalité a n’a cessé d’augmenter depuis vingt ans.