- En France, au moins 10 % des enfants souffrent d’asthme.
- Une consommation plus élevée d’acides gras polyinsaturés, provenant de poissons gras, pendant l'enfance était fortement associée à un risque plus faible d'asthme.
10 %. C’est la proportion d’enfants qui souffrent d’asthme en France. Chez les tout-petits, cette pathologie est la plus fréquente des maladies chroniques et la première cause d’absentéisme scolaire. Elle se manifeste par des crises pendant lesquelles l’enfant a du mal à respirer. "On observe une très nette augmentation depuis 2004 du nombre des hospitalisations pour asthme chez les garçons (+ 3,0 % par an) comme chez les filles (+ 2,7 % par an)", indique l’Assurance maladie. Selon une étude publiée dans la revue European Respiratory Journal, le 2 septembre dernier, faire manger davantage de poissons gras aux enfants pourrait permettre de les prémunir de cette maladie respiratoire.
Un risque d’asthme réduit grâce à une consommation élevée de poissons gras
"Les données sur le lien entre l'apport alimentaire en acides gras polyinsaturés (acides gras oméga-3), c'est-à-dire l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA), et le risque d'asthme chez les enfants sont rares", ont noté les scientifiques britanniques et suédois qui ont dirigé les travaux. À partir de ce constat, les chercheurs ont voulu déterminer si un apport plus élevé en acides gras oméga-3, que l’on retrouve dans des poissons gras (saumon, maquereau et sardines), pendant l'enfance était associé à un risque plus faible d'asthme.
Pour mener à bien leurs travaux, ils ont analysé une enquête appelée "Avon Longitudinal Study of Parents and Children" qui comprenait 4.500 enfants. Ce rapport s’intéressait à la fréquence des repas à l'âge de 7 ans. Après leur analyse, les scientifiques ont suggéré qu’une consommation plus élevée d’acides gras polyinsaturés, provenant de poissons gras, pendant l'enfance était fortement associée à un risque plus faible d'asthme jusqu'à l'adolescence.