- En cas de douleur récurrente, il faut le signaler à son médecin traitant.
- Il existe en France des structures spécialisées prenant en charge la douleur chronique.
- Pourquoi Docteur : Qu’est-ce que les douleurs pelviennes ?
Les douleurs pelviennes désignent toutes les douleurs qui surviennent dans la région du pelvis ou du bassin, notamment au niveau du bas ventre et de la zone génitale. Elles sont plus fréquentes chez les femmes en âge de procréer que dans les autres catégories de la population. Elles peuvent être aiguës ou chroniques.
- Quelles en sont les causes ?
Les douleurs pelviennes chroniques sont le plus souvent liées à des causes urinaires ou gynécologiques, mais peuvent avoir des origines très diverses : digestives, neurologiques, musculaires, etc. Chez la femme, par exemple, des causes gynécologiques sont retrouvées dans environ 50% des cas.
Parmi les causes principales de douleurs pelviennes aiguës, on trouve la grossesse extra-utérine, la fausse-couche, la salpingite (infection des trompes de Fallope), le fibrome utérin, le kyste ovarien, l'endométriose, la crise d’appendicite, la torsion testiculaire ou la prostatite aiguë.
Si la douleur survient chez un jeune sportif, il peut s’agir d’une fracture du sacrum ou du pelvis, d’une bursite ou d’autres troubles musculo-squelettiques (déchirure musculaire, etc.).
- Quelles sont les conséquences ?
Parfois très douloureuses, les douleurs pelviennes peuvent être causées par des urgences médicales et doivent amener à consulter immédiatement. Les douleurs chroniques, quant à elle, souvent liées au cycle féminin, ont un retentissement non négligeable sur la qualité de vie des femmes. Elles peuvent aussi avoir des conséquences sur la vie sexuelle, surtout lorsqu’elles sont invalidantes plusieurs jours par mois.
- Quelles sont les traitements envisageables ?
Les traitements peuvent être médicamenteux ou chirurgicaux. Chez la femme, en cas de douleurs pelviennes chroniques, un suivi gynécologique est nécessaire pour s’assurer qu’il n’y a pas de dysfonctionnements ovariens ou d’endométriose, par exemple. Si aucune cause n’est retrouvée et qu’une origine psychosomatique est suspectée, un suivi en psychothérapie pourra être proposé. Les douleurs du bas ventre et du pelvis peuvent en effet, dans certains cas, être associées à une anxiété ou à certains troubles mentaux.