- En France, près de 3.000 femmes développent un cancer du col de l’utérus et 1.000 femmes en meurent.
- Trois quarts des femmes ont moins de 65 ans au moment du diagnostic.
- Les meilleurs moyens pour lutter contre le cancer du col de l’utérus sont le dépistage par l’analyse des cellules du col, la réalisation du test HPV-HR, au cours d’un frottis, et la vaccination contre le papillomavirus.
"Je pense que j’ai fait un déni". Barbara Opsomer, candidate de Secret Story 11 en 2017, a confié au blogueur Jeremstar, dans un épisode de l’émission Baby Story diffusé le 19 décembre sur Youtube, qu’elle était atteinte d’un cancer du col de l’utérus. "J’ai fait un frottis il y a dix ans. Une spécialiste m’avait dit qu’il fallait que je fasse attention parce que j’étais porteuse de papillomavirus, et qu’il fallait que j’ai une vie irréprochable. Mais c’était l’époque où justement je m’en foutais. Elle m’avait dit de revenir l’année qui suivait et en fait j’ai laissé traîner pendant dix ans. Ça m’est complètement sorti de la tête", a raconté la trentenaire.
"La prochaine étape, c’est l’opération"
L’ex-candidate de la télé-réalité, qui est devenue maman d’un petit garçon âgé de sept mois, a appris récemment qu’elle souffrait de cette maladie, qui se développe sur la muqueuse du col de l’utérus, après avoir fait un frottis. "En fait, ça c'était éparpillé un peu partout sur l'utérus donc j'ai des cellules cancéreuses partout. Je suis au stade 3 donc maintenant la prochaine étape, c’est l’opération", a-t-elle révélé.
Malgré l’épreuve difficile qu’elle vit, la chanteuse belge s’est estimée chanceuse de ne pas devoir subir une ablation de l’utérus. "Ça aurait été dur de me faire enlever l'utérus, surtout à mon âge, on ne sait jamais si j'ai encore envie d'un deuxième enfant, même si pour l'instant, je n'en veux pas. Et puis pour une femme c'est ultra dur de se faire enlever l'utérus", a expliqué Barbara Opsomer.
La jeune maman a voulu se livrer sur son cancer de l’utérus afin d’inciter les jeunes femmes à se faire dépister régulièrement. "C’est super important de se faire dépister et de faire des frottis tous les ans. C’est ce que je n’ai pas fait", a-t-elle regretté.
Comment diagnostiquer un cancer du col de l’utérus ?
Le cancer du col de l’utérus est principalement dû à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) transmis lors de rapports sexuels. Cette pathologie peut être décelée grâce à la survenue de symptômes (des douleurs pendant les rapports sexuels, des pertes blanches, des saignements en dehors des périodes de règles…) ou lors d’un examen de dépistage.
Le dépistage, proposé à toutes les femmes de 25 à 65 ans, détecte la présence du virus ou des anomalies de cellules du col de l’utérus. Cela permet "donc de les traiter avant qu’elles n’évoluent en cancer ou de diagnostiquer des cancers à un stade précoce et ainsi d’améliorer les chances de guérison", indique l’Assurance maladie.
Pour les femmes entre 25 et 29 ans, le test de dépistage est effectué par examen cytologique ou examen des cellules prélevées lors du frottis. Dans ce cas, le but est d’analyser les cellules du col de l’utérus. Les deux premiers tests sont à réaliser à un an d’intervalle. Si les résultats sont normaux, un frottis doit être effectué trois ans plus tard.
Un test HPV-HR (détection des virus HPV à Haut Risque), qui cherche la présence du virus HPV, est recommandé pour les femmes de 30 à 65 ans car il est plus efficace pour cette tranche d’âge. Ce dernier est à faire au cours d’un frottis, trois ans après le dernier examen cytologique dont le résultat est normal. Un nouveau test doit être réalisé tous les 5 ans, jusqu’à l’âge de 65 ans, dès lors que le résultat du test est négatif.
Prévenir le cancer de l’utérus grâce à la vaccination
La vaccination contre le papillomavirus est également un autre moyen pour lutter contre le cancer du col de l’utérus. Elle est préconisée pour les jeunes filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans. Les personnes des deux sexes de 15 à 19 ans peuvent également en bénéficier. Ce vaccin permet de prévenir les infections par les papillomavirus. Cependant, elle ne substitue pas aux mesures de prévention, telles que le dépistage.