Entre les déménagements, les successions ou les enfants qui quittent la maison, les objets du quotidien peuvent être conservés, archivés ou vendus selon notre rapport émotionnel avec eux. Certains d’entre eux portent une charge émotionnelle plus forte qui les rend indispensables a l’histoire personnelle ou familiale.
L'effet de la crise sanitaire
Passer autant de temps chez soi ces derniers mois, que ce soit à cause des confinements, des quarantaines ou du télétravail, a permis à beaucoup de se questionner sur leur relation avec leurs objets. Dans une recherche d'espace et d'allègement, l'influence du minimalisme pousse à se séparer de certains objets avec plus ou moins de difficultés pour se « désencombrer » dans tous les sens du terme.
La charge émotionnelle des objets
Au-delà de sa fonctionnalité ou de son utilité potentielle, c'est surtout la charge émotionnelle qui est projetée sur l'objet qui en fait un objet de valeur à stocker ou transmettre. Certains font ainsi partie de l'histoire personnelle ou familiale et symbolisent une transmission intergénérationnelle lourde émotionnellement.
Décider de se séparer d'un objet qui symbolise une relation difficile, ou au contraire vouloir s'entourer des biens d'un défunt, n'a aucun lien avec l'objet en lui-même mais bien avec ce qui est projeté. Si certains contextes poussent à prendre une décision rapide, il est toujours préférable de bien réfléchir et de prendre le temps avant de décider de se séparer de ces objets de famille en prenant le temps de s'interroger sur sa signification émotionnelle et le lien qu'il représente.
En savoir plus : "L'art du désencombrement : Se libérer de l'inutile pour vivre plus léger" de Alice Le Guiffant, éditions Jouvence.