Selon une nouvelle étude, faire régulièrement un peu d’activité physique réduit significativement le risque de démence chez les personnes âgées.
"L'activité physique de faible intensité est-elle associée de manière indépendante à l’apparition de la démence ?", s’interrogeaient les scientifiques avant de commencer leur recherche.
Le parcours de 62 286 Coréens étudié
Pour trouver des réponses, ils ont constitué une cohorte de 62 286 Coréens (âge moyen : 73 ans ), puis les ont suivis pendant 42 mois. A la fin de l’expérience, 3757 participants (6%) avaient un cerveau défaillant. Chez les personnes peu actives, actives et très actives physiquement, l’incidence du risque de démence était respectivement de 28, 20 et 10%. Par rapport aux comportements complètement sédentaires, même une petite activité physique régulière a été associée à une réduction de la dégradation neuronale.
"Chez les personnes âgées, un niveau d'activité physique accru, même limité, est associé à un risque réduit de démence. Sa promotion pourrait donc réduire l’apparition de ce type de pathologies chez les personnes âgées", concluent les chercheurs.
150 à 300 minutes d'activité physique par semaine
Les recommandations sanitaires actuelles préconisent de faire au moins 150 à 300 minutes d'activité physique d'intensité modérée par semaine (marche, vélo électrique...), ou 75 à 150 minutes de sport intense sur sept jours (course à pied, natation, tennis, football...).