- Le traitement des troubles du rythme cardiaque peut être médicamenteux (des bêtabloquants, des antiarythmiques…) ou chirurgical (un choc électrique, la pose d’un pace-maker…).
- En France, la consommation d’alcool est à l’origine de 49.000 décès par an. En Europe, elle est responsable de plus de 7 % des maladies et décès prématurés.
Il s’agit de sa troisième édition en France. Le "Dry January" ou "Défi de Janvier" a commencé ce 1er janvier, juste après les fêtes de fin d’année. Ce challenge, lancé en 2013 par l’association britannique Alcohol Change UK, consiste à ne pas boire une goutte d’alcool jusqu’à la fin du mois. Ce défi permet de faire le point sur sa consommation et de constater les bénéfices d’une vie sans alcool. Car oui, on le sait : cette substance psychotrope a de nombreux effets négatifs sur l’organisme. Pour preuve : une étude, publiée dans la revue JAMA Cardiology en novembre, a révélé que l’alcool était le seul facteur associé à des épisodes d’arythmie cardiaque ou de fibrillation atriale.
L’alcool est le seul déclencheur d’une arythmie cardiaque
Pour parvenir à cette conclusion, une équipe de chercheurs de l’université de Californie à San Francisco, aux États-Unis, ont mené leurs travaux auprès de 466 personnes. Les participants ont utilisé un appareil d’enregistrement d’électrocardiogramme et une application mobile pour marquer les facteurs qui peuvent déclencher un trouble de leur rythme cardiaque. Parmi eux, on retrouvait la consommation d’alcool et de caféine, un manque de sommeil, des repas copieux, la déshydratation, un régime particulier ou encore la pratique d’une activité physique.
Contrairement à ce que l’on peut penser, la consommation de café et le manque de sommeil n’étaient à l’origine d’une dérégulation du rythme cardiaque, selon les auteurs des travaux. Aucun lien entre l’arythmie et les autres facteurs étudiés n’a également été observé. En revanche, l’étude a pointé du doigt l’alcool. "Seule la consommation d’alcool était associée à des risques significativement accrus d'épisodes de fibrillation atriale", peut-on lire dans les recherches.