ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Alzheimer : 5 bonnes habitudes à adopter sans tarder pour prévenir la maladie

Résolutions

Alzheimer : 5 bonnes habitudes à adopter sans tarder pour prévenir la maladie

Par Diane Cacciarella

Certains comportements peuvent favoriser le développement de la maladie d’Alzheimer… Voici lesquels. 

sudok1/istock
Les microtraumatismes répétés du cerveau, comme en subissent par exemple les boxeurs, pourraient favoriser le développement de la maladie d’Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer concerne environ deux fois plus de femmes que d’hommes.

1,2 million de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer en France, selon l’Assurance maladie. Cette pathologie neurodégénérative est la plus fréquente dans l’Hexagone. Pour l’instant, il n’existe pas de traitement curatif : les seuls proposés visent à ralentir son évolution. Mais peut-on prévenir la maladie en amont ? 

Le premier facteur favorisant la survenue d’Alzheimer est l’âge : près de 15% des plus de 80 ans sont touchés par cette maladie. Il y a aussi des causes génétiques et, dans une moindre mesure, héréditaires. Il est évidemment difficile d’influencer ces premiers facteurs de risque. En revanche, certains sont liés au mode de vie. 

Faire du sport

Le sport est ainsi l’un de nos meilleurs alliés contre les maladies neurodégénératives comme Alzheimer. À l’inverse, la sédentarité favorise son développement. Il est donc recommandé de s’astreindre à deux voire trois séances de sport par semaine et de faire au moins 10 000 pas par jour. Cela permet de mieux conserver nos capacités cognitives et de protéger notre mémoire.  

Se mettre au régime MIND 

Côté alimentation, le mieux est d’éviter les produits industriels et de manger équilibré. Selon les résultats d’une étude parue dans la revue Alzheimer’s & Dementia en 2015,  le régime MIND aurait permis de réduire le risque de démence des personnes l’ayant suivi rigoureusement de 53% et de 35% pour celles qui l’ont suivi partiellement. Celui-ci est basé sur certains aliments comme les noix, les légumes à feuilles vertes, les baies, les légumineuses, etc. D’autres aliments, en revanche, sont à éliminer comme la viande rouge, le fromage, les sucreries…

Ne pas consommer trop d’alcool et arrêter de fumer

Autres conduites à risque pour notre santé cérébrale: le tabagisme et la consommation d’alcool. L’idéal est de ne pas consommer plus de 2 verres d’alcool par jour, de ne pas boire d’alcool au moins 2 jours par semaine et de ne pas dépasser plus de 10 verres par semaine, selon Santé Publique France. Et pour les fumeurs, il faut entamer un sevrage tabagique le plus tôt possible. 

Bien dormir

Le manque chronique de sommeil aurait aussi un impact sur le cerveau et, à terme, pourrait augmenter le risque d’être atteint de la maladie d’Alzheimer. En effet, des nuits trop courtes à répétition favorisent la formation des plaques amyloïdes, des substances qui se forment autour des neurones et les empêchent, entre autres, de bien fonctionner. Selon l’Assurance maladie, un adulte doit dormir entre sept et huit heures par nuit. Et, en cas de besoin, n’hésitez pas à faire des siestes d’une vingtaine de minutes par jour.