Deux nouveaux traitements recommandés par l’OMS
Dans un avis paru ce vendredi 14 janvier dans le British Medical Journal, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de recommander deux nouveaux traitements, ce qui porte à cinq le nombre de médicaments recommandés contre la Covid-19. Toutefois, ces deux nouveaux médicaments ne peuvent être administrés que dans des cas bien précis.
Ainsi, le sotrovimab, qui est un traitement par anticorps de synthèse, est recommandé pour les patients qui ont contracté une forme non grave de la Covid-19 mais sont à haut risque d’hospitalisation. Son bénéfice pour les patients qui ne sont pas à risque a en revanche été jugé trop faible. Quant au baricitinib, prescrit contre la polyarthrite rhumatoïde, il doit être réservé pour les "patients atteints d’un Covid sévère ou critique" et doit être administré "en combinaison avec des corticoïdes".
Les maux de gorge, principaux symptômes d’Omicron
Apparu en novembre 2021 en Afrique du Sud, Omicron diffère des autres variants de la Covid-19 par son haut degré de contagiosité, un risque de réinfection plus élevé, mais aussi par ses symptômes. Dans un communiqué publié le 6 janvier, Santé Publique France a établi une liste des principaux symptômes associés après avoir analysé les échantillons de prélèvement de 317 patients ayant contracté Omicron. Parmi eux, se trouvent la fatigue, la toux, la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires ou encore l’écoulement nasal.
Mais le principal symptôme associé à Omicron serait le mal de gorge. C’est en tout cas ce que conclut une étude norvégienne. Selon ses auteurs, 72 % des patients en souffriraient. Et cela a une explication : le variant s’attaquerait d’abord à la gorge avant de se fixer sur les voies nasales.
Une plate-forme pour les patients souffrant de Covid long
Bonne nouvelle pour les patients souffrant d’une forme longue de la Covid-19. Jeudi 13 janvier, le Sénat a adopté une proposition de loi UDI pour la création d’une plate-forme de suivi des malades. Cette proposition de loi avait déjà été entérinée par l’Assemblée nationale en novembre dernier.
L’objectif de la plate-forme est, selon la rapporteure du texte au Sénat Nadia Sollogoub, de permettre "une prise en charge améliorée, une reconnaissance globale, cohérente avec l’organisation du système de soins et constituant un réel apport pour les patients". Jusqu’à 25% des patients infectés par le SARS-CoV-2 développeraient un Covid long, même si ce risque est moins élevé chez les personnes vaccinées.
Le cannabis, outil de protection ?
Le cannabis peut-il protéger contre une infection à la Covid-19 ? C’est l’étonnante conclusion à laquelle sont parvenus deux chercheurs de l’Oregon State University (OSU) et de l’Oregon Health and Science University. Dans une étude publiée dans le Journal of Nature Products et repérée par Slate, ils rapportent que deux composés présents dans le chanvre (l’acide cannabigérolique, connu sous le nom de CBG-A, et l’acide cannabidiolique, connu sous le nom de CBD-A) pourraient être utilisés comme traitements préventifs contre les formes graves de la Covid-19 puisqu’ils empêcheraient la protéine spike du virus de se fixer sur les cellules saines.
5 millions de masques FFP2 distribués dans les écoles
Suite à la grève des enseignants jeudi 13 janvier, exceptionnelle par son ampleur, le gouvernement n’a pas tardé à réagir. Après avoir reçu les syndicats aux côtés du Premier ministre Jean Castex, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé le recrutement de "3 300 contractuels", ainsi que la distribution de "5 millions de masques FFP2 dans le système scolaire". Ces masques seront distribués en priorité aux enseignants de maternelle, qui font classe face à des élèves ne portant pas de masque.
"Nous avons entendu l’attente en matière de masques FFP2. Nous avons rappelé que le Haut conseil de sécurité publique (HSCP) ne préconisait pas spécialement leur développement, mais nous avons souhaité avec le Premier ministre que ce soit possible quand même, notamment pour certains personnels", a déclaré Jean-Michel Blanquer.
L’obligation du port du masque en extérieur à Paris retoquée par la justice
Les Parisiens n’ont plus à porter le masque en extérieur. Jeudi 13 janvier, le tribunal administratif de la capitale a suspendu l’arrêté préfectoral pris le 31 décembre qui rendait obligatoire le port du masque en extérieur. La veille, c’est le tribunal administratif de Versailles qui avait suspendu un arrêté similaire pris dans le département des Yvelines, estimant que cette mesure portait "une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée [...] à la liberté individuelle".