Penser qu'en frappant son enfant on reprend contrôle de la situation est au contraire une mauvaise idée. Les punitions corporelles ne génèrent que des émotions négatives et des difficultés dans le développement de l'enfant.
Être le modèle de son enfant
Dès le plus jeune âge, le parent incarne un véritable modèle à suivre qui peut perdurer tout au long de la vie. La qualité de la relation avec son enfant, basée sur le respect et l'amour lui permet d'avoir une bonne estime de lui-même et de se responsabiliser.
C'est pourquoi les sévices corporels n'ont pas leur place dans l'éducation et qu'il convient de commencer par montrer l'exemple en apprenant soi-même à mieux gérer ses propres émotions et en évitant de montrer de la violence à son enfant.
Apprenez à réagir autrement
Pour éduquer sans violence, il est important d'avoir des règles claires et adaptées à l'âge de votre enfant que vous lui expliquez régulièrement, au calme. N'hésitez pas à vous mettre d’accord avec l'autre parent sur les limites à donner et sur ce que vous souhaitez valoriser.
Si bien sûr il est important de féliciter votre enfant lorsqu'il se comporte bien pour l'encourager à continuer, vous avez aussi le droit d'exprimer votre déception, votre mécontentement ou votre désaccord. Cependant, pour éviter la violence, n'attendez pas d'être à bout avant de lui dire que son comportement n'est pas acceptable et demandez lui éventuellement de s'isoler dans sa chambre ou partez dans une autre pièce pour que la tension redescende.
Si vraiment vous vous sentez dépassé et que vous avez l'impression de vous mettre souvent en colère contre votre enfant, n'hésitez pas à aller chercher du soutien auprès de professionnels.
En savoir plus : "L'Autorité sans fessées" de Dr Edwige Antier, éditions Robert Laffont.