"J'avais l'habitude de faire beaucoup de siestes, et quand j’étais à l'université, je ne pouvais même pas monter la colline pour aller à mes cours, explique Charlotte Carney au magazine Le Sun. Mon cœur battait très vite, j’étais épuisée et à bout de souffle après cinq minutes de marche". Charlotte avait la réputation d’être une jeune fille paresseuse. En effet, elle avait besoin de beaucoup de sommeil… Tellement, qu’elle devait même dormir en plein milieu de la journée.
Essoufflée au bout de cinq minutes
Jusqu’à ce qu’elle parte faire ses études en 2015, elle pensait que son besoin de sommeil était normal. Une fois devenue étudiante, ce problème s’est empiré… L’élément déclencheur est que la jeune fille avait de plus en plus de mal à marcher car elle était essoufflée et souffrait de douleurs à la poitrine.
Des examens complémentaires…
"Certains jours, j’allais bien, et d’autres non", poursuit-elle. Au fil des semaines, la jeune fille de 20 ans n’arrivait plus ni à sortir pour voir des amis, ni à aller à l’université. Elle a donc consulté son médecin généraliste. Selon son diagnostic, les symptômes de Charlotte étaient liés au stress de ses cours. Mais cette conclusion n’a pas satisfait la mère de la jeune fille, qui a insisté pour qu’elle passe des examens complémentaires.
… qui ont montré une maladie du coeur chez la jeune fille
D’après les résultats, la jeune fille était atteinte d’une maladie du cœur appelée cardiomyopathie restrictive. La cardiomyopathie est une pathologie cardiaque qui se présente sous différentes formes qui ont comme point commun d’empêcher le cœur de pomper correctement le sang.
La cardiomyopathie restrictive
La forme dite restrictive, dont la jeune fille souffrait, se manifeste par le fait que son muscle cardiaque se rigidifie. Ce phénomène empêche les ventricules - ou les cavités inférieures - du cœur de se relâcher et de se remplir entièrement de sang entre les battements. Cette pathologie explique l’essoufflement et les troubles du rythme cardiaque dont Charlotte souffrait depuis plusieurs mois…
Sauvée par une greffe
Mais une fois le diagnostic posé, les médecins ont estimé que ses chances de survie à long terme n’étaient que de 20%... Mais elle a été sauvée en 2018 grâce à une greffe du cœur. “Je pouvais respirer à nouveau", explique-t-elle. Elle a depuis reprit une vie normale et pu voyager avec son petit ami.