- Lorsque des symptômes, tels que des saignements vaginaux après la ménopause ou en dehors des périodes de règles avant la ménopause, surviennent, il est possible de suspecter un cancer de l’endomètre.
- Boire du café pourrait diminuer les risques de souffrir d’un cancer de l’endomètre.
Il se situe au 4ème rang des cancers les plus fréquents chez les Françaises. Le cancer de l’endomètre est une tumeur gynécologique qui touche le plus souvent les femmes après la ménopause. Au moment du diagnostic, l’âge moyen des patientes est de 68 ans. "Le cancer de l'endomètre est associé à plusieurs facteurs de risque dont l'obésité, le diabète, un traitement par tamoxifène ou, plus rarement, une prédisposition génétique", peut-on lire sur le site de l’Institut National du Cancer.
Dans une récente étude publiée dans la revue The Journal of Obstetrics and Gynecology Research, des chercheurs chinois ont révélé que boire du café pourrait permettre de réduire le risque de souffrir du cancer de l’endomètre. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont analysé 24 recherches portant sur la consommation de café chez 699.234 femmes en bonne santé et 9.833 patientes souffrant du cancer de l’endomètre.
Une réduction du risque de cancer de l’endomètre grâce au café
D’après les résultats, les patientes qui ont bu du café auraient vu leur risque de développer un cancer de l’endomètre réduit de 29 % par rapport aux participantes qui ont consommé un décaféiné. Les auteurs ont constaté que les femmes ayant un IMC élevé avaient 35 % de risque en moins de souffrir de cette tumeur grâce à la consommation de café. Le risque de cancer de l’endomètre des volontaires qui n’ont jamais fumé a diminué de 32 %.
"Il a été démontré que la consommation de caféine affecte directement les niveaux de globuline liant les hormones sexuelles. Elle module la testostérone et les œstrogènes. Ces changements hormonaux pourraient inhiber favorablement le risque de cancer de l'endomètre. En outre, la consommation de café est significativement associée à une amélioration de la sensibilité à l'insuline et à un meilleur contrôle de la glycémie chez les patientes atteintes de diabète, un facteur qui a été associé à un risque plus élevé de cancer de l'endomètre", ont expliqué les scientifiques.