- Les maladies cardiaques sont la première cause de décès dans le monde
- Une étude sur 2 000 participants va être menée pour déterminer si des marqueurs de ces maladies peuvent être repérés dans l'ADN
- L'objectif est de disposer de nouveaux outils de prévention contre ces maladies
Les maladies cardiaques sont la première cause de décès dans le monde. Au Etats-Unis, on estime même qu'un Américain sur deux sera victime d'un problème cardiaque au cours de sa vie. Mais en dehors des facteurs de risque liés au mode de vie, existerait-il des marqueurs génétiques permettant d'évaluer pour chacun la probabilité d'être atteint par une maladie cardiaque et d'améliorer ainsi la prévention ?
Echantillons d'ADN prélevés sur 2 000 participants
C'est la question à laquelle devrait répondre une étude qui vient d'être lancée aux Etats-Unis et qui va permettre, sur une durée de dix ans, d'identifier d'éventuels marqueurs génétiques des maladies cardiaques. Des échantillons d'ADN de 2 000 participants, hommes et femmes âgés de 40 à 60 ans n'ayant connu aucun antécédent de maladie cardiaque, vont être prélevés et séquencés. Durant toute la durée de cette étude, la santé cardiaque et les éventuels changements de mode de vie ou de traitement médical des participants seront examinés chaque année.
Pour une prévention plus précoce
"J'espère que grâce aux résultats de cette étude, nous serons en mesure de sauver encore plus de vies à l'avenir en mettant en oeuvre des tests génétiques pour une prévention précoce de la maladie coronarienne", souligne Robert Roberts, le directeur médical de Dignity Health Arizona, qui est à l'initiative de ce travail.
Lorsque le génotypage de leur ADN sera terminé, les marqueurs génétiques déjà connus de risque cardiovasculaire permettront de classer les participants selon leur risque faible, moyen ou élevé, de développer une maladie cardiaque. Mais d'autres facteurs seront également pris en compte pour cette détermination du niveau de risque, comme l'hypertension, le diabète, l'hypercholestérolémie, le tabagisme et l'activité physique.