Restaurant, café, cinéma, théâtre… À partir de ce lundi 28 février, plus besoin de porter le masque dans ces lieux clos soumis au pass vaccinal. Mais il faut tout de même se renseigner avant de le faire tomber car, selon un décret paru samedi, le préfet de département peut le maintenir obligatoire si "les circonstances locales le justifient". Dans les transports de longue durée (c’est-à-dire les trains, les bus ou l’avion), les entreprises, les Ehpad et les hôpitaux, ainsi que les commerces et les grandes surfaces, le masque reste obligatoire jusqu’à nouvel ordre.
Fin du masque en extérieur pour les élèves
Changement aussi dans les écoles. Le protocole sanitaire passe au niveau 2 à partir de ce lundi 28 février, ce qui concerne plusieurs académies comme celles de Clermont-Ferrand, Dijon, Besançon, Bordeaux, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers. Ainsi, tous les élèves feront leur rentrée sans masque à l’extérieur. Ils ne devront également plus le porter pendant les cours de sport en intérieur, sauf pour les activités de contact. À l’intérieur en revanche, le masque reste obligatoire pour tous, à savoir les écoliers et les enseignants, notamment les salles de classe.
Un seul test pour les cas contacts
À partir de ce lundi, plus besoin de faire trois tests si l'on est vacciné et cas contact. Un seul autotest, test antigénique ou RT-PCR suffit. Il doit être fait deux jours après avoir reçu l’information que l'on est cas contact. Et, comme c’était déjà le cas, les personnes vaccinées n’auront pas besoin de s’isoler si elles sont cas contact.
Plusieurs critères pour lever le pass vaccinal
Ces allègements entrent en vigueur ce lundi, car les chiffres de l’épidémie de la Covid-19 sont positifs depuis plusieurs semaines en France. Ce vendredi 25 février, 25.484 patients atteints de la Covid-19 étaient hospitalisés, soit 634 de moins que la veille. Les personnes en soins critiques étaient 2.546, soit 110 de moins que le jeudi 24 février. Ces chiffres qui ont une incidence sur la suite. En effet, pour mettre fin au pass vaccinal, le gouvernement a fixé plusieurs objectifs à atteindre : 1.500 patients touchés par la Covid-19 en soins critiques, un taux d’incidence en dessous de 500, alors qu’il est actuellement d’environ 700, et un taux de reproduction (soit le nombre moyen de personnes qu’un individu infecté peut contaminer) en dessous de 1 pendant plusieurs semaines, ce qui est le cas depuis le 29 janvier dernier.