- En France, 45 % des 25-45 ans considèrent qu’ils dorment moins que ce dont ils ont besoin.
- Une bonne nuit de sommeil correspond à au moins 3 à 5 cycles de 90 minutes en moyenne.
"On s'attend à ce que les voyages aient un effet délétère sur le sommeil, mais la compréhension des changements de sommeil associés aux voyages a été limitée par le manque de données à grande échelle", ont indiqué des scientifiques de l’université technique du Danemark, de l'université du Vermont (États-Unis) et du Copenhagen Center for Social Data Science. Pour déterminer quel est l’impact des voyages sur le sommeil, ils ont réalisé une étude dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Human Behaviour le 24 février.
Afin de mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont analysé des données sur le sommeil d’environ 20.000 personnes obtenues grâce à un appareil porté au poignet. Les informations récoltées proviennent de 121 pays et représentent environ 3,17 millions de nuits de sommeil, dont 218.000 nuits loin de la maison. Les auteurs se sont concentrés sur des voyages courts, durant lesquels les fuseaux horaires ne changeaient pas.
Les voyages équilibrent les heures de sommeil
Ils se sont aperçus que les voyages avaient un effet équilibrant sur le sommeil. "Les personnes, qui ne dorment pas assez chez eux, dorment généralement plus durant un voyage qu'à la maison, tandis que les personnes qui dorment en moyenne plus de 7,5 heures à la maison dorment généralement moins quand elles voyagent", peut-on lire dans les résultats de l’étude.
Selon les scientifiques, la quantité de sommeil durant un voyage dépend linéairement de la quantité de sommeil à la maison. Ils ont également constaté que les adultes qui avaient tendance à dormir moins que la moyenne au cours de leur vie étaient plus enclins à dormir davantage lorsqu'elles partaient en vacances les soirs de semaine, mais pas le week-end.