« Une hémorragie sous Pradaxa, c’est un robinet ouvert ! On n’a pas les moyens de l’anticiper, et on n’a pas d’antidote » s’est insurgée Nathalie Dallard, infirmière, qui a perdu il y a un an, sa mère de 81 ans, des suites d’une hémorragie. Cette dernière qui habitait en Ardèche, était traitée par cet anticoagulant de nouvelle génération (NACO) depuis un mois et demi pour des troubles du rythme cardiaque. « Il faut que ce médicament soit retiré, c’est pour ça que nous allons déposer plainte contre le laboratoire Boehringer Ingelheim et contre l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), et que nous allons créer une association d’aide aux victimes. »
Ecouter Nathalie Dallart, infirmière, présidente de l’association Aides aux victimes du Pradaxa. « Si on porte plainte c’est pour éviter qu’il y ait d’autres victimes, l’ANSM doit retirer ce médicament maintenant. »
« Boehringer Ingelheim se tient bien évidemment à la disposition des autorités qui conduiront les investigations et avec lesquelles le laboratoire collaborera activement » , annonce dans un communiqué la filiale française du laboratoire qui commercialise Pradaxa.
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