- Le quatrième plan greffe sera soutenu par un financement de 210 millions d’euros.
- Le nombre de greffes à atteindre chaque année jusqu’en 2026 est fixé entre 6.760 et 8.258.
Cela fait partie des dégâts de la pandémie. À cause de la crise sanitaire, l’activité de prélèvements et de greffes a été fortement fragilisée. Résultat : de nombreux patients attendent de recevoir une greffe depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Pour remédier à ce manque de dons d’organes et de tissus, le gouvernement a décidé de financer, pour la première fois des nouvelles mesures pour le prélèvement et la greffe d’organes et de tissus pour la période 2022 – 2026. Le nouveau plan d’action a été publié par le ministère de la Santé et l'Agence de la biomédecine le 14 mars.
Le développement du prélèvement multi-sources au cœur du quatrième plan greffe
L’objectif principal de l’exécutif est de développer de façon assumée le prélèvement multi-sources afin de contrebalancer la réduction des donneurs potentiels en état de mort encéphalique. "Cet effort impliquera notamment la poursuite du déploiement du protocole Maastricht III, l’intensification de la pratique des prélèvements sur donneur vivant (elle serait particulièrement efficace dans la greffe de rein où la part de donneurs vivants est très inférieure à ce qu'elle est dans d'autres pays européens, NDLR) et le développement du prélèvement pédiatrique", peut-on lire dans le communiqué.
Le gouvernement prévoit aussi d’augmenter le recensement et le prélèvement d’organes sur donneurs décédés (plus précisément garantir l’accès prioritaire au bloc opératoire), d’améliorer l’accès à la liste nationale d’attente et développer la transplantation d’organes. Il envisage également d’améliorer la qualité des pratiques et la sécurité de soins. Pour ce faire, le ministère de la Santé compte augmenter le nombre de professionnels de santé et renforcer les audits et les formations. Autre changement : optimiser le financement des activités de recensement, de prélèvement et de greffe d’organes et de tissus pour les rendre plus incitatives pour les établissements de santé.