Hier jeudi 17 mars, le cabinet du ministre de la Santé Oliver Véran a dévoilé une nouvelle feuille de route pour lutter contre le Covid Long. Elle s’articule en trois axes : améliorer la prise en charge des patients, mieux connaître la maladie et rendre l’information plus accessible aux médecins et aux patients.
Des réseaux de soins partout sur le territoire
Pour mieux prendre en charge les malades, vingt millions d’euros vont être débloqués afin de développer et structurer des réseaux de soins partout sur le territoire. Cette somme, "très flexible", sera financée par le fond d’investissent régional (FIR).
Afin de rendre l’information plus accessible aux médecins et aux malades, le Gouvernement prévoit aussi de lancer une nouvelle campagne de communication. L’idée est également d’améliorer la formation à cette nouvelle pathologie, en permettant aux patients et aux professionnels de santé d’être "co-acteur dans les parcours de soin".
Enfin, dix millions d’euros vont être investis dans la recherche. Une plateforme numérique destinée à référencer les malades, accessible aux médecins et aux patients, viendra en ce sens piloter de nouvelles cellules de coordination post-Covid.
Un mystère médical
"Le partage d’informations à une échelle internationale va être essentiel. Un travail est déjà engagé au niveau français et au niveau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)", a ajouté le cabinet du ministre de la Santé.
Le covid long reste, encore aujourd’hui, un mystère médical. Ses symptômes sont multiples et varient d’une personne à l’autre : fatigue intense, problèmes cardiaques, difficulté à se concentrer, dysfonctionnement du système neurologique, perte de la mémoire ou encore vertiges et bourdonnements d’oreilles. "On peut considérer que l’on est atteint du Covid long quand on dépasse trois mois de symptômes", précise le cabinet du ministre de la Santé.