- Le somnambulisme touche principalement les enfants est disparait généralement tout seul avec la croissance.
- 10 % à 15 % des 8-12 ans seraient sujets à des déambulations nocturnes, contre 2 % à 4 % des adultes.
Beaucoup de personnes pensent qu’il ne faut jamais réveiller un somnambule, sous peine de lui déclencher une crise cardiaque ou de le plonger dans le coma.
Reconduire le somnambule dans sa chambre
Selon les spécialistes du sommeil, un tel acte ne sera jamais aussi dangereux. Il faut cependant bien, dans la mesure du possible, essayer de ne pas sortir le rêveur de sa transe, et tenter de le ramener doucement dans son lit. En cas d’échec, il est conseillé de surveiller le rêveur en évoluant à ses côtés, et de tenter une nouvelle fois de le reconduire jusqu’à sa chambre au bout de quelques minutes. Le déclenchement du réveil ne doit se faire que si la personne fait des choses la mettant ou mettant les autres en danger.
"Lorsqu'une personne est somnambule, elle est coincée entre le sommeil profond et le sommeil léger. Si vous essayez de la réveiller, elle sera alors très confuse et désorientée", explique à la radio ABC le professeur Harriet Hiscock, du Murdoch Children's Research Institute. "Vous n'allez cependant pas la tuer", rassure le spécialiste.
Conduire et escalader pendant son sommeil
En soi, être somnambule n’est pas dangereux pour la santé. Néanmoins, les personnes atteintes de ce trouble sont plus fatiguées que la moyenne, et peuvent, lors des crises, se blesser. "Le somnambulisme peut indirectement causer des problèmes, car les personnes atteintes peuvent pendant leur songe sortir de chez elles, sauter par la fenêtre, utiliser des briquets et des couteaux de cuisine, se heurter à des objets pointus, etc...", rappelle le Dr Raghu Reddy, pneumologue et spécialiste du sommeil à l'UAMS Health. Dans les cas les plus extrêmes, les somnambules peuvent même conduire et escalader, comme une jeune fille de 15 ans qui, en 2005, a grimpé sur une grue de 40 mètres avant de se rallonger au sommet.
En cas de crise répétée de somnambulisme, il est conseillé de consulter un médecin spécialiste du sommeil, et, si possible, d’associer ses proches à la visite, afin qu’ils n’aient pas peur et sachent comment réagir en cas de mouvements nocturnes.