- Les enfants conçus par FIV bénéficieraient d'une meilleure santé et d'une meilleure qualité de vie autour de la trentaine
- Ils bénéficieraient aussi d'une plus grande capacité à bien gérer leurs relations sociales
"De nombreuses recherches se sont intéressées à la santé physique et au développement des enfants et des adolescents conçus par des méthodes de procréation médicalement assistée. On en sait moins sur la qualité de vie des adultes conçus par une technique de PMA", ont indiqué des scientifiques de l’université de Melbourne en Australie. C’est pourquoi ils ont décidé de réaliser une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Human Fertility le 22 mars.
Une comparaison entre les personnes conçues par FIV et celles conçues naturellement
Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont recruté 193 personnes conçues par une technique de procréation médicalement assistée et 86 jeunes adultes conçus naturellement. Les participants, âgés de 22 à 35 ans, ont rempli un questionnaire sur leur qualité de vie lorsqu'ils étaient âgés de 18 à 28 ans et quand ils avaient entre 22 et 35 ans. Quatre éléments ont été pris en compte : la santé physique, les relations sociales, la santé mentale et l’environnement.
Les auteurs ont ensuite examiné les associations entre les informations données entre 18 et 28 ans (le mode de conception, l’âge de la mère à la naissance du participant, son orientation sexuelle, la situation financière de la famille, la perception de son propre poids, le nombre d'amis proches, la fréquence d’une activité physique et les relations avec les parents) et les réponses données lorsqu'ils étaient âgés de 22 à 35 ans.
Les enfants conçus par FIV jouissent d’une meilleure santé et qualité de vie
Après avoir procédé à des ajustements statistiques pour tenir compte d'autres facteurs psychosociaux, les résultats ont montré que le fait d'être conçu par une méthode de PMA était fortement lié à des scores plus élevés en matière de relations sociales et d’environnement. "En outre, le fait d'avoir moins de détresse psychologique, une relation plus positive avec les parents, une meilleure situation financière et le sentiment d'avoir un poids correct entre 18 et 28 ans contribuait à une meilleure qualité de vie à l'âge adulte", peut-on lire dans l’étude.