Même s’il rime avec soirées ensoleillées et consommation d’électricité réduite (bienvenue en cette période !), le passage à l’heure d’été n'a pas que des effets positifs. En effet, la littérature scientifique montre que le changement d’heure, et particulièrement le passage à l’heure d’été, peut avoir des conséquences néfastes sur notre santé qui ne sont pas à sous-estimer.
Le passage à l’heure d’été, plus difficile
En effet, ce changement impacte notre système circadien - notre horloge biologique interne, influencée par la lumière du jour, qui fait que notre corps programme certaines heures pour certaines fonctions comme la digestion, la production d’hormones, notre sommeil, notre appétit. La rupture de ce rythme peut entraîner des maladies: troubles du sommeil, de la vigilance, des dépressions, des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux.
Le passage à l’heure d’été serait plus difficile à gérer compte tenu de la perte d’une heure de sommeil d’un côté et du fait que l’horloge biologique devra être avancée d’une heure, ce qui accentuerait les efforts faits par notre corps pour tenter de rattraper son retard.
Plusieurs mois d’adaptation
L’adaptation de l’organisme, varie d’un individu à un autre et peut durer de quelques jours, pour les personnes matinales, à plusieurs mois pour les personnes ayant tendance à être plus efficaces le soir. Un ajustement en amont et sur la semaine qui suit le changement d’heure est recommandée pour éviter la fatigue: se coucher le plus tôt possible pour éviter d’être décalé, oublier les écrans deux heures avant de se coucher, s’exposer à la lumière du soleil dès le lever pour recaler l’horloge interne et marcher 1 heure le matin pour activer la production de cortisol qui aide le corps à bien se réveiller.
Les personnes âgées et les enfants sont plus sensibles. C’est pourquoi avancer de 15 mn l’heure du coucher et des repas la semaine précédent le changement d’heure rendra le choc moins rude. Pour les adultes, il est essentiel de se reposer et vider l’agenda, le temps que le corps s’habitue.