L'exercice physique aide les jeunes femmes ayant vécu un traumatisme dans leur enfance à se sentir mieux, selon une nouvelle étude.
Perte d’un parent, maltraitance physique ou abandon
61 % des Américains déclarent avoir subi au moins un traumatisme dans leur enfance, comme par exemple la perte d’un parent, de la maltraitance physique ou un abandon. 16 % en ont connu quatre ou plus.
Pour leur venir en aide, une équipe de chercheurs a réparti 42 jeunes femmes adultes en bonne santé en trois groupes : un expérimental et deux témoins. Le groupe expérimental et le premier groupe témoin comprenaient chacun 14 personnes ayant vécu au moins quatre traumatismes infantiles. Les membres du dernier ensemble n’avaient subi aucun événement difficile étant petits.
Le groupe expérimental a participé à un programme d'exercices physiques d'intensité modérée, constitué de deux jours d'aérobic et deux jours de travail de la résistance par semaine. La difficulté augmentait au fur et à mesure que le temps passait.
Pression systolique
Par rapport aux deux groupes témoins, les femmes traumatisées ayant fait du sport régulièrement ont vu leur santé cardiovasculaire et leur bien-être psychologique s’améliorer. Leur tension artérielle systolique a diminué, tout comme leur taux d'endothéline-1, un peptide qui déclenche la constriction des vaisseaux sanguins. Elles ont également montré une meilleure capacité à planifier des objectifs, ce qui est le signe d’un meilleur espoir en l’avenir.
"Nos données démontrent l'existence d'un lien psychophysiologique et cardiovasculaire conséquent chez les jeunes femmes qui ont subi un stress psychosocial important pendant l'enfance. Cette association peut être atténuée par la participation à un entraînement physique structuré et progressif", concluent les scientifiques.