- En France, le nombre de contaminations par le coronavirus commence à stagner mais celui des hospitalisations reste en hausse
- Le ministre de la Santé a annoncé ouvrir le 2ème rappel de vaccination aux personnes de plus de 60 ans
- Le 6 avril, un collectif de femmes souffrant de troubles menstruels depuis l’injection du vaccin contre le coronavirus était reçu au Sénat. Les patientes exigent une reconnaissance de ces effets indésirables du vaccin
161.950. C’est le nombre de nouveaux cas positifs au coronavirus détectés en France, au mercredi 6 avril, selon les données de Santé publique France. Ce chiffre a baissé de 4 % par rapport aux 169.024 contaminations recensées le mercredi 30 mars. En revanche, le nombre de personnes hospitalisées pour une infection à la Covid-19 continue d’augmenter. Les établissements de santé comptent désormais 23.014 malades infectés par le virus, soit 1.948 patients contaminés de plus que la veille. Parmi ces Français admis à l’hôpital, 1.561 sont en soins critiques.
"Nous avons passé le pic du rebond épidémique. Comme les scientifiques l'avaient anticipé, comme nous l'avions d'ailleurs annoncé, nous avons atteint un pic du rebond épidémique il y a quelques jours. Ça fait cinq jours maintenant que ça baisse. (…) Je ne dis pas que l'épidémie est derrière nous. Je continue de dire aux Français de se protéger dans la période. 150.000 contaminations par jour, ce n'est pas rien", a déclaré Olivier Véran au micro de RTL, ce 7 avril.
L’ouverture de la quatrième dose aux plus de 60 ans
Durant ce même entretien, le ministre de la Santé a annoncé l'ouverture de la deuxième dose de rappel aux personnes âgées de plus de 60 ans qui sont à six mois ou plus de leur premier rappel de vaccin contre le coronavirus. Il a précisé que cette quatrième dose n’était pas obligatoire et qu’elle concernait "ceux qui le souhaitent". "On sait qu'une deuxième vaccination de rappel réduit de 80 % le risque d'hospitalisation, de réanimation, et de décès" chez les plus de 60 ans, a assuré Olivier Véran. Il a indiqué que cet élargissement de la deuxième dose de rappel, qui était jusqu’à présent réservée aux personnes de plus de 80 ans, allait concerner 500.000 Français.
Un risque de caillots sanguins accru jusqu’à 6 mois après l’infection
Autre information concernant les effets de la Covid-19 sur le système circulatoire: le risque de caillots sanguins serait accru jusqu’à 6 mois après l’infection, selon une étude suédoise parue dans la revue British Medical Journal (BMJ) ce 7 avril. Le coronavirus augmenterait le risque de développer une thrombose veineuse profonde (à savoir un caillot sanguin dans la jambe) jusqu’à trois mois après l’infection, une embolie pulmonaire (soit un caillot de sang dans les poumons) jusqu’à six mois après la contamination et la survenue d’un événement hémorragique jusqu’à deux mois après avoir contracté la Covid-19.
"Le risque était le plus élevé chez les patients atteints de comorbidités et les malades souffrant d’une forme sévère du coronavirus. Il était aussi plus élevé pendant la première vague épidémique en Suède qu’au cours des deuxième et troisième vagues", peut-on lire dans les résultats des travaux.
La fluvoxamine, un antidépresseur exclu des traitements contre la Covid-19
Enfin, côté traitements, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a indiqué dans un communiqué publié le 5 avril, que la fluvoxamine, largement utilisée comme antidépresseur, ne devait pas être utilisée pour soigner une infection au coronavirus. "Les données disponibles à ce jour, du fait de leurs limites méthodologiques, ne permettent pas d’étayer un bénéfice clinique de la fluvoxamine en traitement curatif de la maladie Covid-19", a spécifié l’autorité sanitaire. Elle a souligné la nécessité de conduire des études cliniques randomisées comparatives qui pourraient permettre de conclure à la possible utilisation de la fluvoxamine contre le virus.