- Au 7 avril, 54.280.255 Français ont reçu au moins une injection (soit 80,5% de la population totale) et 53.370.260 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 79,2 % de la population totale).
- Depuis le début de la vaccination, 97.043 cas d’effets secondaires liés au vaccin Pfizer ont été rapportés et analysés.
Après les acouphènes et la perte soudaine de l’audition, c’est désormais le syndrome de Parsonage-Turner, se traduisant par une douleur brutale au niveau de l’épaule, que l’on retrouve dans la liste des effets secondaires du vaccin contre la Covid-19. D’après un rapport de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), publié le 1er avril, 43 cas de ce syndrome ont été déclarés après avoir bénéficié d’une injection du vaccin Pfizer. Parmi eux, 27 ont été recensés entre septembre 2021 et mars 2022 à la suite de la vaccination.
"Le rôle du vaccin ne peut être exclu"
"Bien que le nombre de syndrome de Parsonage-Turner rapportés en France soit faible, cette actualisation permet de noter comme antérieurement que le rôle du vaccin ne peut être exclu", indique une enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer, réalisée de novembre 2021 à février 2022. Pour rappel, le syndrome de Parsonage-Turner, aussi appelé "névralgie amyotrophiante de l'épaule", se caractérise par une inflammation du plexus brachial, à savoir un regroupement de nerfs localisé de l'arrière du cou jusqu'à la fosse axillaire, et innervant la partie supérieure du corps. C'est une réaction déjà observée après d'autres vaccinations avec injection intramusculaire dans l'épaule.
Quels sont les symptômes du syndrome de Parsonage-Turner ?
D’après une étude publiée en 2009, ce syndrome se manifeste par une douleur violente d'apparition brutale de l'épaule, suivie d'une paralysie, d’une diminution de la force musculaire et d’une perte de la masse musculaire. Les malades peuvent aussi souffrir d’une sensibilité accrue de la peau, des sensations de brûlure, de décharge électrique et des strictions, à savoir un resserrement d’un organe. "Le traitement reste symptomatique, à base d'antalgiques et peut-être de corticoïdes en phase aiguë, puis de rééducation. L'évolution est le plus souvent favorable en quelques mois, avec une guérison complète dans 75 % des cas. Toutefois, il existe un risque de récidive ou de séquelles motrices", peut-on lire dans les résultats des travaux.