- La coqueluche provoque des quintes de toux épuisantes et répétées pendant plusieurs semaines, pouvant également causer des vomissements.
- Entre 2013 et 2021, 993 cas de coqueluche ont nécessité une hospitalisation chez les enfants de moins de 12 mois, dont 604 chez les moins de trois mois.
- La vaccination contre cette infection respiratoire présente un bon profil de tolérance et n'est pas associée à un risque accru d'événements indésirables chez la femme enceinte, le fœtus ou le nouveau-né.
"Bordetella pertussis". C’est le nom de bactérie responsable de la coqueluche, une infection des voies respiratoires très contagieuse. Cette maladie peut devenir grave chez certaines personnes fragiles, telles que les personnes âgées et les femmes enceintes mais également les bébés de moins de six mois. Chez ces nourrissons, la coqueluche peut conduire à une hospitalisation. "Plus de 90 % des décès par coqueluche surviennent chez les nouveau-nés et les enfants de moins de six mois", indique la Haute Autorité de Santé (HAS). C’est pourquoi l’autorité sanitaire recommande dorénavant la vaccination contre la coqueluche pour les futures mamans.
Protéger son bébé en se faisant vacciner contre la coqueluche à partir du deuxième trimestre de grossesse
Dans un communiqué publié le 12 avril, elle précise que le vaccin doit être reçu à partir du deuxième trimestre de grossesse de chaque grossesse, de préférence entre 20 et 36 semaines d’aménorrhée. "Le nouveau-né sera ainsi protégé grâce au passage transplacentaire des anticorps anticoquelucheux de la mère", peut-on lire dans l’avis. D’après les données analysées par la HAS, cette vaccination réduit les hospitalisations chez les nourrissons de moins de deux mois et diminue également la mortalité par coqueluche des nouveau-nés de moins de trois mois.
Si la femme enceinte n’a pas pu bénéficier du vaccin contre la coqueluche pendant sa grossesse, l’autorité sanitaire préconise à la mère de se faire vacciner avant la sortie de la maternité, et ce même si elle allaite. Elle conseille également "le maintien de la stratégie de cocooning, qui consiste à vacciner l’entourage (parents, fratrie, grands-parents…) le plus rapidement possible à la naissance de l’enfant".