- Douze jours avant Pâques, les chocolats Kinder de la marque Ferrero ont fait l’objet d’un rappel car ils étaient soupçonnés d'être contaminés par la Salmonella, responsable de la salmonellose.
Durant ce week-end de Pâques, les petits et grands sont tentés de déguster du chocolat aussi bien au petit-déjeuner, qu’au goûter ou encore au dîner. Mais quel est le meilleur moment pour manger ce produit à base de cacao et de sucre ? C’est la question que se sont posés des scientifiques de l’université de Murcie en Espagne. Pour y répondre, ils ont décidé de réaliser une étude dont les résultats ont été publiés dans la revue The FASEB Journal.
"Consommer du chocolat le matin ou le soir/la nuit peut avoir un effet différent sur l'équilibre énergétique et sur le poids corporel en raison de changements dans l'apport énergétique, l'oxydation des substrats, le microbiote et les variables liées au rythme circadien", ont indiqué les chercheurs. Pour en savoir davantage sur les effets de la consommation de chocolat à différents moments de la journée, les auteurs ont recruté 19 femmes ménopausées. Pendant environ deux semaines, les participants ont ingéré soit 100 g de chocolat le matin (dans l'heure qui suit le réveil), soit le soir (dans l'heure qui précède le coucher).
Consommer du chocolat le matin pour bénéficier de ses vertus
D’après les résultats, la consommation de chocolat le matin et le soir n’a pas entraîné une prise de poids et a diminué la sensation de faim et l’envie de déguster des sucreries. Manger ce produit à base de cacao et de sucre le matin aurait permis de brûler davantage de graisses et de faire baisser la glycémie. Déguster du chocolat au petit-déjeuner a réduit "le tour de taille (-1,7 %) et a augmenté l'oxydation des lipides (+25,6 %)". Selon les chercheurs, consommer cet aliment sucré le soir ou la nuit modifie le métabolisme de repos.
"Nos résultats soulignent que non seulement ‘ce’ que nous mangeons mais aussi ‘quand’ nous mangeons peut avoir un impact sur les mécanismes physiologiques impliqués dans la régulation du poids corporel", a déclaré Frank A. J. L. Scheer, auteur de l’étude, dans un communiqué.