- Les espaces verts diminuent le stress, augmentent la pratique d’une activité physique et réduisent l’exposition à la pollution de l’air, au bruit et à la chaleur excessive.
- Les villes dotées d’espaces verts sont susceptibles d’abriter une population en meilleure santé.
Depuis quelque temps, les beaux jours sont de retour. Ainsi, bon nombre de Français ont décidé de profiter du temps et des températures agréables, de s’exposer aux premiers rayons de soleil printaniers et de prendre l’air. D’après des chercheurs allemands, passer du temps dehors est une bonne idée car cela fait du bien à notre cerveau et améliore notre bien-être. C’est ce que les scientifiques ont révélé dans une étude publiée dans la revue The World Journal of Biological Psychiatry.
Dans le cadre de leurs travaux, les auteurs ont étudié l'association entre le fait de passer du temps en plein air et la plasticité structurelle du cerveau. Pour cela, ils ont suivi six citadins en bonne santé pendant six à huit mois. Tous les volontaires ont dû faire des scanners cérébraux. AU total, 280 IRM ont été effectués. Les chercheurs ont interrogé les participants sur leur apport en liquide, leur consommation de boissons caféinées, le temps passé à l'extérieur et leur activité physique, afin de voir si ces facteurs modifiaient le lien entre le temps passé à l'extérieur et le cerveau.
Les promenades en plein air font du bien au cerveau
D’après l’étude, le temps passé dans des espaces extérieurs était positivement lié à la matière grise dans le cortex préfrontal dorsolatéral droit, à savoir une zone du cerveau impliquée dans des processus cognitifs tels que la mémoire, l'attention ou la planification du temps.
"Nos résultats montrent que la structure de notre cerveau et notre humeur s'améliorent lorsque nous passons du temps à l'extérieur. Il est fort probable que cela affecte également la concentration, la mémoire de travail et le psychisme dans son ensemble. Nous étudions cette question dans le cadre d'une recherche en cours", a indiqué Simone Kühn, auteur principal de l'étude, dans un communiqué. Selon les scientifiques, leurs travaux pourraient inciter les médecins à prescrire des promenades en plein air dans le cadre d’une thérapie.