- Les infirmiers et les sage-femmes peuvent prescrire les vaccinations contre 15 nouvelles maladies et les réaliser.
- Les préparateurs en pharmacie, les pharmaciens d'officine et des pharmacies mutualistes ainsi que certains étudiants pouvaient déjà injecter le vaccin contre la grippe.
Du nouveau pour la vaccination en France : le nouveau calendrier vaccinal recommande de protéger les bébés à partir de 2 mois contre le méningocoque B, de vacciner les femmes enceintes contre la coqueluche et de proposer la vaccination saisonnière contre la grippe à tous les professionnels exposés aux virus grippaux porcins et aviaires. Et le droit de certaines professions de santé d'administrer à des adultes plusieurs vaccins sans prescription médicale viennent d'être élargis. Grippe, rage, diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, papillomavirus humains, pneumocoque, hépatites (A et B), méningocoques (A, B, C, Y et W)... ce sont en tout, 15 maladies pour lesquelles vous pouvez désormais vous faire vacciner par un infirmier, un pharmacien ou encore une sage-femme plutôt que de devoir prendre rendez-vous avec votre médecin.
Les personnes de 16 ans et plus pour les pharmaciens
Cette décision gouvernementale intervient trois mois après que la Haute Autorité de Santé (HAS) ait émis un avis favorable. Pour le moment, l'extension des compétences vaccinales des infirmiers et des pharmaciens ne concerne que les personnes de 16 ans et plus.
Jusqu’aux nouveau-nés pour les sage-femmes
Les sage-femmes quant à elles pourront pratiquer et prescrire la vaccination chez les femmes enceintes, les nouveau-nés et les "personnes qui vivent régulièrement dans leur entourage". Elles pourront réaliser des injections contre les mêmes pathologies que celles précédemment citées.
Pas besoin d’ordonnance pour les infirmiers et les sage-femmes
Pour les infirmiers et les sage-femmes, il n’y aura pas besoin de présenter une ordonnance. En revanche, il faudra fournir une prescription médicale aux pharmaciens pour qu’ils puissent vacciner.
L’avis de l’Agence du médicament attendue
"Pour pouvoir les prescrire, nous attendons un avis de l'agence du médicament”, estime Philippe Besset, président de la FSPF, le principal syndicat de la profession, à l'Agence France-Presse (AFP). L’instance devrait rendre son avis d’ici à cet automne.
Entre 7,50 et 9,60 euros
Les pharmaciens ont d'ores et déjà négocié des honoraires de 7,50 à 9,60 euros par vaccin injecté. Ces frais seront évidemment remboursés par la sécurité sociale.