- En France, 56% des sondés par Eurostat avouent avoir effectué leur propre diagnostic médical en passant principalement par Google ou, dans une moindre mesure, par l’un des moteurs de recherche concurrents.
- 43% des petits Français âgés de 0 à 2 ans regardent déjà Internet.
Selon une nouvelle étude, de plus en plus d’Européens consultent plus volontiers Internet que leur docteur pour tenter de savoir à quoi correspond leur(s) symptôme(s) ou pour se renseigner dans le domaine de la santé.
Les Finlandais sont les plus "cybercondriaques"
Ainsi, un citoyen européen sur deux (55 %) âgé de 16 à 74 ans a déclaré à Eurostat avoir recherché en ligne des indications concernant par exemple des blessures, des maladies ou encore l'alimentation.
La part des personnes s’informant en ligne sur leur santé à des fins privées variait selon les États membres de l'Union Européenne. En 2021, la part la plus élevée a été enregistrée en Finlande, où 80% des citoyens ont recherché en ligne des sujets liés à la santé au cours des trois derniers mois précédant l'enquête, suivie des Pays-Bas (77%), du Danemark (75%) et de Chypre (74%). En revanche, les pays les moins "cybercondriaques" sont la Bulgarie (36%) et la Roumanie (40%), suivies de l'Allemagne (45%) et de la Pologne (47%).
Fortes progressions
"Au cours de la dernière décennie, la part des personnes recherchant des informations sur la santé en ligne a progressé dans presque tous les États membres de l'Union Européenne, avec une augmentation globale de 17 points depuis 2011 (38%)", peut-on également lire dans le rapport. Les plus fortes progressions du nombre de personnes glanant des données sur la santé en ligne ont été enregistrées à Chypre (+46 points), suivie par la République tchèque (+33 points), Malte (+32 points) et l'Espagne (+31 points).
Concluons tout de même cet article en rappelant qu’il faut, en cas de manifestations anormales au niveau du corps et de l’esprit, consulter rapidement un médecin généraliste, de préférence de visu.