"C'est un soulagement, confie Stéphanie Vuidot, la maman de deux enfants contaminés par la bactérie E. coli. après avoir mangé des pizzas Buitoni, sur BFMTV. Un énorme soulagement pour nous, notre famille, et pour toutes les victimes qui ont traversé ce que l'on a traversé. Je pense à toutes les familles qui ont dû subir cela et notamment à celles qui ont perdu un enfant. C'est un terrible drame". La raison de ce soulagement est l’ouverture d’une information judiciaire par le Parquet de Paris pour “homicide involontaire”.
Des problèmes rénaux chez les enfants
Depuis plusieurs semaines, les pizzas Buitoni sont au cœur d’un scandale sanitaire. En effet, la marque appartenant au groupe Nestlé est accusée d’avoir commercialisé des produits contaminés par la bactérie E. coli. Ainsi, beaucoup d’enfants auraient développé des effets secondaires comme de l’insuffisance rénale.
Le 18 mars dernier, certaines pizzas contaminées avaient été retirées de la vente par Buitoni. Mais les enfants de Stéphanie en avaient mangé le 11 février dernier et étaient donc tombés malades. Aujourd’hui, ils sont sains et saufs mais la maman reste inquiète : "de toute façon avec cette maladie on le sait, même si les fonctions rénales reviennent, les lésions aux reins sont bien présentes, et une insuffisance rénale chronique peut revenir à l'âge adulte, a expliqué Stéphanie sur BFMTV. On va vivre dans l'angoisse encore un grand moment je pense".
“Pour toutes les familles, c'est un immense traumatisme”
Bien que les autorités sanitaires aient donné l’alerte d’une recrudescence de contamination à la bactérie E. Coli. dès février dernier, le lien avec les pizzas Buitoni n’a été établi que le 30 mars. Ainsi, beaucoup de consommateurs en ont été victimes. "Pour toutes les familles, c'est un immense traumatisme ce que l'on a traversé, confie Stéphanie. Je ne le souhaite à personne. J'aimerais que ces grandes entreprises à qui l'on fait confiance, nous consommateurs, ne puisse plus faire subir ça à des familles entières comme l'épidémie qu'on vient de connaître".
Désormais, Stéphanie espère que l’information judiciaire permettra de juger l’affaire et que “tous les torts soient reconnus”.