- 12 millions de personnes sont touchées par un handicap en France.
- 1,5 million sont atteints d’une déficience visuelle et 850 000 ont une mobilité réduite.
Fin 2018, 167 310 enfants et adolescents handicapés étaient accompagnés dans les établissements et services médico-sociaux qui leur sont dédiés, soit 1 % de l’ensemble des moins de 20 ans, selon une nouvelle étude de la DREES. Entre 2006 et 2018, le nombre de structures, de places et d’enfants et adolescents accompagnés n’a cessé d’augmenter (+23 %, +18 % et +18 % respectivement).
Plus de garçons
Deux enfants ou adolescents sur trois accompagnés dans ces structures sont des garçons. Leur présence est particulièrement marquée dans les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (Itep), des établissements consacrés aux jeunes présentant des troubles du comportement qui perturbent leur socialisation et l’accès aux apprentissages, tandis que les établissements pour enfants polyhandicapés se rapprochent de la parité.
Entre 6 et 15 ans, les jeunes handicapés accompagnés par des structures médico-sociales sont en très grande majorité scolarisés. Un sur dix reste toutefois non scolarisé, cette proportion ne diminuant que légèrement depuis 2010 (8 % en 2018, contre 9 % en 2014 et 10 % en 2010). "C’est principalement dans les établissements pour enfants polyhandicapés que les situations de non scolarisation sont les plus fréquentes (69 %), et dans une moindre mesure dans les instituts médico-éducatifs (12 %), qui s’adressent aux enfants atteints de déficiences à prédominance intellectuelle, et les instituts d’éducation motrice (13 %)", ajoute la DREES.
Troubles du psychisme
Fin 2018, 25 400 jeunes accompagnés par les structures médicosociales pour enfants ou adolescents handicapés bénéficiaient d’une mesure d’aide sociale à l’enfance (ASE), soit 15 % de l’ensemble des jeunes accompagnés par ces structures. 9 % d’entre eux font l’objet d’une mesure de placement et 5 % d’une action éducative.
Enfin, au sein des établissements et services accompagnant des enfants ou adolescents handicapés, les bénéficiaires de l’ASE ont beaucoup plus souvent des troubles du psychisme, du comportement ou de la communication que les autres (47 % contre 25 %).