Les cas de variole du singe se multiplient dans les pays occidentaux, notamment au Royaume-Uni, en Espagne et au Portugal, touchant majoritairement la communauté homosexuelle, ce qui laisse pour le moment les autorités sanitaires perplexes.
Quels sont les symptômes ?
La variole du singe est une infection virale rare en Europe qui se manifeste par de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques. La maladie, généralement bénigne, peut néanmoins être mortelle si elle n’est pas soignée, en particulier chez les jeunes.
Depuis sa découverte en 1970, des cas humains de variole du singe ont été répertoriés dans plusieurs pays africains : le Bénin, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Liberia, le Nigeria, le Sierra Leone et le Soudan. La contamination se faisait alors via les rongeurs ou les singes.
Quel mode de transmission ?
Aujourd'hui, plus d'une trentaine de cas ont été confirmés en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni, au Canada et aux Etats-Unis, et une quinzaine d'autres sont en attente de résultats. "Généralement, la transmission se produit par voie respiratoire, mais ces 23 cas supposés d'infection laissent penser que la transmission a eu lieu par les muqueuses pendant les relations sexuelles", précisent sur Twitter les autorités sanitaires de Madrid. "Les personnes touchées connaissent "une évolution positive" de la maladie et sont isolées chez elles", ajoutent-elles.
Au Portugal, les instances dirigeantes ont annoncé de leur côté que les cas de variole du singe touchaient en majorité des jeunes, tous de sexe masculin, qui "présentaient des lésions ulcéreuses". Concernant le tout premier cas détecté en Angleterre, il semblerait que la personnes ait contracté la maladie lors d’un voyage en Afrique.